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Critique de Aveline
C'est le premier livre de Céline Mancellon que je découvre et pourtant, cela faisait quelques temps que je voulais lire ses romans, notamment Pomme d'Eden et Si je t'aime, prends garde à toi.
Tempête de feu est le premier tome de sa série des chroniques de Gyeon.
Au premier abord, lorsque j'ai commencé le roman et rencontré les personnages principaux, pour moi, tout était prévisible. J'ai vraiment cru qu'Aijee, l'héroine, se marierait avec la personne que je pensais.
Et puis, de fil en aiguille, l'auteure instille le doute et à un moment, je ne savais plus quoi penser et de qui. Celui que je pensais être le héros principal ne l'était pas et celui que je pensais être un antagoniste ne l'était pas non plus et du coup, la première partie du roman m'a complètement chamboulée car j'étais surprise.
En bien !
En effet, Tempête de feu m'a donné la fausse impression de n'être qu'une romance sur fond de Japon médiéval alors que cette romance n'est que secondaire par rapport à l'intrigue.
L'intrigue est principalement composée de complots, de politique, de trahisons et occupe une place prépondérante dans la description du récit. J'ai même du relire quelques passages tant leur description me perdait quelquefois par leur précision trop poussée. On sent que l'auteure connaît son sujet. Ce qui fait qu'on peut être déboussolé au début à cause de tous les termes inconnus qu'elle nous assène sans explication et de tous les personnages qui entrent en scène. Alpha Man a même ri car je soupirais en me plaignant d'être perdue.
Et puis doucement, sans qu'on ne s'en rende compte, on fait abstraction de tous ces inconvénients tellement l'histoire devient prenante. Notamment à partir de la fin de la première partie.
J'ai réellement apprécié la tournure des évènements car je ne pouvais pas du tout savoir où Céline Mancellon nous menait et parce qu'elle a réussi à me faire m'attacher aux personnages.
Au début, Aijee m'a extrêmement énervée car elle se conduisait comme, je cite, « une gamine pourrie gâtée » et tout ce que je voulais, c'était lui botter les fesses.
Quant à Chun, je l'avais d'office catalogué comme un obstacle à cause de son métier d'assassin.
Et puis, au contact de l'autre, ils changent radicalement tout en gardant leur essence, chose qui est essentielle pour moi pour qu'une histoire soit plausible et réaliste.
Mais les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai trouvé celui de Myun intéressant dans le sens où on ne sait jamais clairement quelles sont ses intentions. Il a un comportement ambigu et en même temps, on ne peut pas s'empêcher de ressentir de la sympathie pour lui.
De la même façon, Sonii montre la capacité de l'auteure à décrire des personnages à double jeu. Elle les rend proches de nous car ils ne sont pas exempts de défauts. Ils sont comme nous.
Ainsi, les personnages évoluent tous, dans un sens ou dans un autre et avec l'intrigue, le roman gagne en attractivité.
En conclusion, Tempête de feu est un roman qui m'a énormément plue. Il partait pourtant avec l'handicap de se passer dans un contexte qui ne m'intéresse pas forcément en matière de lectures (le Japon médiéval avec les samurai) et a réussi à m'accrocher jusqu'à la dernière page.
Bravo Céline Mancellon! Cela me conforte dans ma volonté de découvrir les autres romans de l'auteure.
Lien : https://lesentierdesmots.wor..
Tempête de feu est le premier tome de sa série des chroniques de Gyeon.
Au premier abord, lorsque j'ai commencé le roman et rencontré les personnages principaux, pour moi, tout était prévisible. J'ai vraiment cru qu'Aijee, l'héroine, se marierait avec la personne que je pensais.
Et puis, de fil en aiguille, l'auteure instille le doute et à un moment, je ne savais plus quoi penser et de qui. Celui que je pensais être le héros principal ne l'était pas et celui que je pensais être un antagoniste ne l'était pas non plus et du coup, la première partie du roman m'a complètement chamboulée car j'étais surprise.
En bien !
En effet, Tempête de feu m'a donné la fausse impression de n'être qu'une romance sur fond de Japon médiéval alors que cette romance n'est que secondaire par rapport à l'intrigue.
L'intrigue est principalement composée de complots, de politique, de trahisons et occupe une place prépondérante dans la description du récit. J'ai même du relire quelques passages tant leur description me perdait quelquefois par leur précision trop poussée. On sent que l'auteure connaît son sujet. Ce qui fait qu'on peut être déboussolé au début à cause de tous les termes inconnus qu'elle nous assène sans explication et de tous les personnages qui entrent en scène. Alpha Man a même ri car je soupirais en me plaignant d'être perdue.
Et puis doucement, sans qu'on ne s'en rende compte, on fait abstraction de tous ces inconvénients tellement l'histoire devient prenante. Notamment à partir de la fin de la première partie.
J'ai réellement apprécié la tournure des évènements car je ne pouvais pas du tout savoir où Céline Mancellon nous menait et parce qu'elle a réussi à me faire m'attacher aux personnages.
Au début, Aijee m'a extrêmement énervée car elle se conduisait comme, je cite, « une gamine pourrie gâtée » et tout ce que je voulais, c'était lui botter les fesses.
Quant à Chun, je l'avais d'office catalogué comme un obstacle à cause de son métier d'assassin.
Et puis, au contact de l'autre, ils changent radicalement tout en gardant leur essence, chose qui est essentielle pour moi pour qu'une histoire soit plausible et réaliste.
Mais les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai trouvé celui de Myun intéressant dans le sens où on ne sait jamais clairement quelles sont ses intentions. Il a un comportement ambigu et en même temps, on ne peut pas s'empêcher de ressentir de la sympathie pour lui.
De la même façon, Sonii montre la capacité de l'auteure à décrire des personnages à double jeu. Elle les rend proches de nous car ils ne sont pas exempts de défauts. Ils sont comme nous.
Ainsi, les personnages évoluent tous, dans un sens ou dans un autre et avec l'intrigue, le roman gagne en attractivité.
En conclusion, Tempête de feu est un roman qui m'a énormément plue. Il partait pourtant avec l'handicap de se passer dans un contexte qui ne m'intéresse pas forcément en matière de lectures (le Japon médiéval avec les samurai) et a réussi à m'accrocher jusqu'à la dernière page.
Bravo Céline Mancellon! Cela me conforte dans ma volonté de découvrir les autres romans de l'auteure.
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