Après la lecture plus qu'enthousiasmante de
Alabama 1963, je me suis lancée avec grand plaisir dans ce nouveau roman, quasi persuadée de ressentir les mêmes émotions.
Le début est prometteur. Amy décide de quitter le domicile familial et ses parents quelque peu dysfonctionnels (pour être polie) pour aller rejoindre sa soeur aînée, partie un an plus tôt vers Los Angeles et le play boy mansion.
Voilà cette toute jeune fille sur les routes, mentant sur son âge, son prénom, son histoire, son but de voyage, progressant peu à peu vers sa destination finale au gré de rencontres plus ou moins positives et réalistes , et de sérieuses déconvenues aussi.
Si l'idée de la faire rencontrer des personnes tellement différentes est bonne, elle est malheureusement court-circuitée par des idées à la fois politiques, militaires, sociales sans grand intérêt et sans réelle finalité.
A cela s'ajoutent des références à des chansons et des films qui me semblent être là pour faire du remplissage.
A trop vouloir me noyer de culture américaine ces auteurs m'ont perdue, j'ai lu les derniers chapitres en diagonale, soupirant devant les situations plus qu'improbables, toutes ces célébrités que rencontre Amy frôlent le grand n'importe quoi.
Je suis déçue, terriblement déçue et j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.