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Critique de Sabrina_Chchch


Après La mélancolie du kangourou, que j'avais trouvé d'une tendresse et d'une douceur très agréable, j'étais ravie à l'idée de retrouver Antoine, Rose et la petite Lou dans leur nouvelle vie.

Lou a bien grandi puisqu'elle a 8 ans au début de l'histoire. 200 pages plus tard, elle a 16 ans.
Autant vous dire que les 200 premières pages voient défiler les saisons, les années, dans une succession de fêtes de Noël et d'étés qui donne un peu le tourbillon !
On y traverse pêle-mêle : l'ambiance glaciale au retour du frère dépressif, l'éloignement avec la bande de copains parisiens, un secret d'Hermance, les reproches d'Antoine vis à vis de son père, l'animosité des ex-beaux-parents envers Rose ... Et d'autres choses que je ne préfère pas vous spoiler.

C'est décousu, on n'arrive pas à voir le puzzle de l'histoire se construire, on ne sait pas trop où l'autrice veut nous emmener. C'est déstabilisant, mais comme l'écriture est fluide et que la tendresse pour les personnages est déjà acquise grâce à l'opus précédent, ça passe quand même.

L'histoire s'enclenche réellement autour de la moitié du livre. Et là, c'est parti pour un tourbillon d'émotions intenses. C'est tout simplement bouleversant. Laure Manel aborde des sujets difficiles (je ne peux pas trop en dire) avec justesse et délicatesse et nous livre de très belles leçons de vie. On retrouve pleinement notre trio, sa complicité, l'amour qui transperce les pages. C'est affreusement triste. C'est douloureusement beau.

Cela n'éclaire pas pour autant les 200 premières pages qui resteront décousues pour moi. Les faits de la première partie ne sont pas réutilisés dans la seconde (ou très peu).
Mais du roman, on retiendra surtout les 150 dernières pages, celles qui portent toute l'émotion et finalement toute l'histoire. Âmes sensibles, armez vous de votre plus belle boîte de mouchoirs.
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