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Critique de BRAEM


BRAEM
13 novembre 2021
J'ai retrouvé avec joie, Antoine, Rose et Lou. La première partie du livre replace ses trois personnages dans un contexte et un environnement doux et chaleureux. Vive les Alpes. le Grand Bornand est de nos lieux alpins où nous avons passé de belles vacances familiales. Tout pour me plaire.
La seconde partie commence, pour moi, avec la mort de la grand mère.
Là j'ai vécu une drôle d'expérience personnelle. Je me suis donné la permission d'aller plus avant dans le roman pour connaître lequel des personnages vivra un drame. Je l'ai découvert +/- 80 pages plus loin, le personnage et le diagnostic.
J'ai alors repris ma lecture. Je ne comprenais pas le pourquoi le personnage fréquentait des services de neurologie et y subissait des pour diagnostiquer une leucémie. " Sacré cerveau" !
Pendant ces 80 pages je n'ai pas voulu voir tous les signes de la véritable pathologie. ( En sachant que j'ai travaillé plus de 15 ans dans un service de neurologie et que je m'y plaisait énormément. Actuellement c'est dans un service de "santé mentale" que je travaille). Quel choc, lorsque j'ai lu pour la seconde fois la page 213 qui nous donne le diagnostic; SLA ou la maladie de Charcot !
La bonne centaine de pages qui suivent, insistent plus sur des "couleurs vivantes". L'autrice ne nie pas les étapes et la souffrance que vivent les patients qui sont atteints de cette pathologie. Seulement, elle s'arrêtent plus sur des moments de joies, positifs. Pour moi, c'est loin d'être le cas pour la majorité des patients atteints de la maladie de Charcot.
J'avoue que j'ai accompagné Antoine, Rose et Lou avec beaucoup de larmes, mais je ne le regrette pas.

"Sacré cerveau" , le rôle de notre cerveau est entre autre de nous protéger.
Le 01 avril 2017, un de mes frères est décédé de la maladie de Charcot.
Pardonnez-moi de ce partage intime.
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