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Critique de patriciabiron


Après La mélancolie du kangourou, qui m'avait énormément touchée, je retrouve Antoine, Rose et Lou. Il ont troqué le stress de la grande ville contre l'air pur de la montagne en s'installant chez Hermance au Grand Bornand. Antoine devient guide de montagne, Rose reprend le patinage et Lou est heureuse de grandir dans cette maison qu'elle a surnommée La maison du bonheur. Mais la vie leur réserve une épreuve qu'ils devront apprendre à surmonter ensemble.

En choisissant des thématiques fortes, Laure Manel ne nous épargne pas. Sans en dire trop au risque de spoiler, je peux vous dire que les émotions sont au rendez-vous, et qu'une boîte de mouchoirs vous sera utile. La mienne a pris une sacrée claque.

Dans la première partie du livre, on partage leurs premières années de vie dans ce chalet devenu le lieu emblématique des RV familiaux et amicaux. La vie pétille et transpire le bonheur.

Mais la seconde partie nous plonge dans une réalité plus sombre, qui pourrait être la nôtre ou celle du commun des mortels. Les mauvaises nouvelles s'enchaînent dans une spirale infernale. Antoine et Rose encaissent les coups du sort qu'ils vont devoir surmonter ensemble.

Ce roman est un condensé de vie, de douleur, d'espoir et de résilience. Il est d'une telle intensité d'écriture que les émotions (et les larmes) jaillissent de la force et de la justesse des mots. Quelle plume et quelle claque !
L'art de Laure Manel, c'est de nous donner l'impression de nous fondre dans l'intimité de vie de ses personnages. Aussi, il est difficile d'en sortir sitôt la dernière page tournée. Une belle et émouvante fiction sur un sujet d'actualité qui je l'espère évoluera dans l'avenir.

« le bonheur c'est un sourire, un parfum, un rayon de soleil… des petites choses accumulées rendant le quotidien plus agréable et l'existence plus légère »

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