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Critique de caro8711
une lecture en demi-teinte! Ce roman m'a malheureusement laissé sur ma faim et je ne suis pas parvenue à m'attacher à cette inconstante héroïne...
A l'heure de prononcer le « oui » fatidique devant l'autel, Emma est prise d'un affreux doute : et si Julien n'était pas l'homme qu'il lui fallait ? En une fraction de seconde, elle imagine alors trois scénarios possibles à sa vie maritale. le premier la projette 4 ans après le mariage, le second 13 ans plus tard, et le dernier après 24 ans d'union. Dans ces versions de son futur, Emma se découvre tour à tour femme infidèle, insatisfaite ou se coulant sans entrain dans un bonheur tranquille et prévisible. le dernier chapitre marque le retour à la réalité : que va t-elle répondre face à l'assemblée suspendue à sa réponse ?
« L'embarras du choix » est en réalité l'un des premiers romans de Laure Manel, remis au gout du jour par les éditions Michel Lafon en cette fin d'année. Malheureusement je n'ai pas réussi à me laisser embarquer par les 3 vies qu'Emma imagine pour son futur de femme mariée. le problème, à mon sens, vient principalement de cette héroïne à laquelle je n'ai absolument pas réussie à m'attacher, dans aucune de ses déclinaisons. Trop frivole et égoïste ou agaçante en « Madame Parfaite » qui noie le lecteur de jérémiades sur ses complexes et son mari bonnet de nuit. Très vite, trop vite, il apparaît évident qu'ils ne sont pas faits l'un pour l'autre! Bref j'ai souvent eu envie de la secouer pour son immobilité et sa passivité.
Ce que j'ai aimé en revanche, c'est l'intensité des passions – lorsqu'elles s'invitent enfin au coeur de l'intrigue : passion amoureuse pour son amant, pour la musique, la poésie, Proust, la peinture et toutes ces digressions savamment amenées dans le récit. Là, j'ai enfin pu trouver un peu d'allant à ma lecture, lorsque Emma s'abandonne sans retenue, totalement. L'Emma fade, mièvre et bêcheuse, se satisfaisant d'une vie médiocre au côté d'un mari, certes gentil et prévenant, mais d'un ennui mortel m'a profondément ennuyé. Quand, enfin, elle envoie bouler sa petite vie parfaite et étouffante, c'est un grand oui!
Ma lecture a néanmoins été poussive, surtout sur la fin. Beaucoup trop de phrases courtes et toutes faites qui nuisent au rythme du récit, le cassant en fin de compte. La fin en queue de poisson est assez maligne et conclue le roman sur une petite touche de malice.
Lien : https://unlivredanslapoche.h..
A l'heure de prononcer le « oui » fatidique devant l'autel, Emma est prise d'un affreux doute : et si Julien n'était pas l'homme qu'il lui fallait ? En une fraction de seconde, elle imagine alors trois scénarios possibles à sa vie maritale. le premier la projette 4 ans après le mariage, le second 13 ans plus tard, et le dernier après 24 ans d'union. Dans ces versions de son futur, Emma se découvre tour à tour femme infidèle, insatisfaite ou se coulant sans entrain dans un bonheur tranquille et prévisible. le dernier chapitre marque le retour à la réalité : que va t-elle répondre face à l'assemblée suspendue à sa réponse ?
« L'embarras du choix » est en réalité l'un des premiers romans de Laure Manel, remis au gout du jour par les éditions Michel Lafon en cette fin d'année. Malheureusement je n'ai pas réussi à me laisser embarquer par les 3 vies qu'Emma imagine pour son futur de femme mariée. le problème, à mon sens, vient principalement de cette héroïne à laquelle je n'ai absolument pas réussie à m'attacher, dans aucune de ses déclinaisons. Trop frivole et égoïste ou agaçante en « Madame Parfaite » qui noie le lecteur de jérémiades sur ses complexes et son mari bonnet de nuit. Très vite, trop vite, il apparaît évident qu'ils ne sont pas faits l'un pour l'autre! Bref j'ai souvent eu envie de la secouer pour son immobilité et sa passivité.
Ce que j'ai aimé en revanche, c'est l'intensité des passions – lorsqu'elles s'invitent enfin au coeur de l'intrigue : passion amoureuse pour son amant, pour la musique, la poésie, Proust, la peinture et toutes ces digressions savamment amenées dans le récit. Là, j'ai enfin pu trouver un peu d'allant à ma lecture, lorsque Emma s'abandonne sans retenue, totalement. L'Emma fade, mièvre et bêcheuse, se satisfaisant d'une vie médiocre au côté d'un mari, certes gentil et prévenant, mais d'un ennui mortel m'a profondément ennuyé. Quand, enfin, elle envoie bouler sa petite vie parfaite et étouffante, c'est un grand oui!
Ma lecture a néanmoins été poussive, surtout sur la fin. Beaucoup trop de phrases courtes et toutes faites qui nuisent au rythme du récit, le cassant en fin de compte. La fin en queue de poisson est assez maligne et conclue le roman sur une petite touche de malice.
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