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Critique de Bigmammy


Quatrième épisode des aventures d'Alix Senator, le héros gallo-romain à la cinquantaine avantageuse. Nous sommes en -12 avant J-C, comme lors de l'épisode précédent. le sénateur, accompagné de ses deux fils Titus et Kephren, a été envoyé à Athènes où il loge chez une vieille connaissance : Numa Sadulus, un trouble double de l'auteur d'une célèbre biographie d'Hergé ...

L'envoyé de Rome chargé de ramener les livres sibyllins ( qui recueillent les prophéties et sont lus en cas de circonstances exceptionnelles) a en effet été assassiné par une troupe de guerriers se revendiquant de Sparte et son chargement a été dérobé. Il faut les retrouver, châtier les assassins. Héraklion, en qui Alix a confiance, déjà rencontré dans "Le dernier Spartiate" et, plus récemment, dans "Par-delà le Styx", affirme que ce ne sont pas des spartiates mais des mercenaires. Stipendiés par qui ?

L'expédition traverse la Grèce soumise, dévastée par les Légions romaines et les dommages collatéraux des luttes entre cités. Tout n'est que ruines, jusqu'au sanctuaire d'Apollon à Delphes où les jeunes compagnons d'Alix vont consulter l'oracle de la Pythie qui les plongera dans les affres de la perplexité.

Une réflexion sur la duplicité, la rancoeur contre l'occupation, les ralliements contraints, la désunion des cités grecques face à l'expansion romaine, les séquelles humaines et économiques de la guerre de conquête. Les auteurs nous donnent aussi une leçon de tactique de combat : comment réussir à contrer un parti de guerriers largement supérieur en nombre, attaquant une colonne romaine dans un étroit défilé. Alix n'a rien perdu de sa clairvoyance et sait porter le fer malgré les années.

C'est concis, avec une trame ingénieuse et parfaitement crédible. Je souligne aussi la qualité des images : chacune est une aquarelle digne d'intérêt.
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