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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Auguste veut rassembler à Rome les livres Sybillins de Delphes. Pour cela il avait envoyé un homme qui n'en est jamais revenu. Alors c'est Alix et ses deux fils qui vont aller enquêter pour retrouver ses précieux rouleaux. Tout semble accuser Spartes, mais la réalité est bien plus trouble.

La série Alix Senator est de grande qualité, que j'affectionne particulièrement. Bien sur il y a un petit coté sentimental de retrouver notre héros qui a pris quelques rides, quelques cheveux blancs, qui a perdu sa naïveté et qui a gagné le droit d'élever seul deux jeunes garçons.
Si Titus est le fils parfait, marchant dans les pas de son père, Kephren est plus rebelle. Il reste malgré tout attachant et l'on se demande où sa révolte contre l'autorité va le mener. Son père biologique, Enak, réapparu au tome précédent, a aussitôt redisparu laissant à Alix la lourde charge de s'occuper de son rejeton comme au moment de sa naissance... Mouais... mais les auteurs ne vont certainement pas laisser Enak dans la nature trop longtemps. Ça serait dommage. On en attend un peu plus.
Sur le voile de mystère qui entoure Titus et sa mère nous n'avons toujours pas beaucoup d'éléments. Et on a hâte d'en découvrir d'avantage...
En tout cas ce tome nous offre de nouveau des complots, des mystères et quelques batailles. Et le tout sur un fond historique qui semble quand même relativement bien documenté.

J'aime beaucoup les dessin de Thierry Demarez. J'ai apprécié ce qu'il avait fait de notre Alix et je continue à admirer son travail.
Une revisite d'Alix franchement réussite qui mérite de vivre longtemps!
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