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Critique de gonewiththegreen


Si je suis aujourd'hui ce que l'on peut appeler un lecteur compulsif, je le dois en partie à Henning Mankell et en particulier à sa série Wallander.
Comme beaucoup d'autres , je me suis attaché à ce anti héro suédois, divorcé, un peu alcolo, ayant une hygiène de vie déplorable, s'occupant de son père, cherchant l'amour et devant composer avec ses partenaires de travail. Un être humain en fait, loin de ces flics américains tirant sur le super héro. Wallander est sans doute l'un des précurseurs du polar nordique.
A l'époque , soumis aux caprices de l'éditeur, impossible de lire la saga dans l'ordre.
Meurtriers sans visage n'est pas le meilleur opus de la série, derrière le guerrier solitaire par exemple ou les feux de la Saint Jean mais il en contient les grandes caractéristques et pour les fans , il permet de côtoyer Rydberg, celui qui deviendra le mentor de Kurt. D'où l'intérêt de lire la série dans l'ordre chronologique. je n'ai jamais compris que des éditeurs puissent infliger cela aux lecteurs.
L'énigme est somme toute banale, deux vieux se font trucider pour une raison inconnue. Il n'y a aucun indice . La police d'Ystad est dépourvue mais la suspicion des "étrangers" va entraîner des représailles.
Comme souvent, le livre sert de base à une profonde réflexion sur la mutation de la société suédoise, dans une paisible campagne loin de Stockholm. Ici, le thème de l'immigration est abordé et les thèmes évoqués , on est 1990, n'ont pas bougé d'un iota 30 ans plus tard.
Les énigmes de Henning ne sont sans doute pas les plus haletantes, les plus sexy ou macabres mais elles ont cette part d'humanité qui nous rapprochent forcément de son héro. Je ne saurais trop vous conseiller cette série si vous vous intéressez au genre .
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