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Critique de Palmyre


Gustav Aschenbach est un écrivain allemand. Lors d'un séjour à Venise, il tombe en admiration devant la beauté d'un jeune adolescent polonais,Tadzio. L'arrivée subite d'une épidémie de choléra sur la lacune forcera-t-il Aschenbach à abandonner son attirance pour ce jeune homme?

J'étais curieuse de me lancer dans la lecture de "La mort à Venise", car je sais que l'auteur de "Train de nuit pour Lisbonne" Pascal Mercier est comparé à Thomas Mann.
J'ai donc trouvé quelques similitudes.
Tous deux ont choisi une ville mythique facilement identifiable par les lecteurs qui s'imaginent instantanément le décor. Pour Venise, les gondoles flottant au gré des canaux, pour Lisbonne les rues pentues traversées par le tramway. Deux villes côtières qui attirent une foule de personne venue du monde entier.
Le deux auteurs abordent également des thèmes similaires. le voyage: deux hommes décident subitement de partir vers des destinations connues. La beauté intimement liée à la vieillesse tiennent une place importante dans leurs récits au même titre que l'omniprésence de la mort.

Mais pour moi, il y a un passage dans "La mort à Venise" qui m'a immédiatement fait penser au roman "Train de nuit pour Lisbonne", il s'agit:

"La pensée qui peut, tout entière, devenir sentiment, le sentiment qui, tout entier, peut devenir pensée, font le bonheur de l'écrivain. L'idée envahissant le coeur, le sentiment monté au cerveau, qui appartenaient et obéissaient à ce moment-là au rêveur solitaire, étaient tels: il savait, il sentait que la nature frissonne de délices quand l'esprit s'incline en vassal devant la beauté. Il fut pris soudain du désir d'écrire."

Pascal Mercier lui évoque: "Penser est la deuxième plus belle chose du monde. La plus belle est la poésie. S'il existait une pensée poétique et une poésie pensante, ce serait le Paradis."

Alors, je ne suis pas une experte en littérature, d'ailleurs il existe un article dans le Magazine littéraire sur les similitudes de ces oeuvres que je n'ai pas encore lu, mais voilà c'est juste mon ressenti. Et incontestablement, "Train de nuit pour Lisbonne" reste ma référence jusqu'à ce jour. Je n'ai pas réussi à accrocher entièrement à l'histoire de Tadzio et d'Aschenbach, mise à part quelques passages subtilement écrits.

Challenge Nobel 2013/2014
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