AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Titania


Tout est pourri ou presque au royaume de Mongolie, où dans la confusion la plus totale, Yeruldelgger et Oyun démarrent une enquête périlleuse dans laquelle l'armée et les services secrets semblent nager dans la même eau trouble que les abominables trafiquants internationaux qui nous emmènent loin sur les docks du Havre, dans une intrigue au moins aussi compliquée que dans Usual Suspect.
Toute la géopolitique mondiale semble convoquée dans cette affaire, où le nombre de cartouches tirées est assez impressionnant.
Grandgousier le Yak, et Voltaire le gypaète, éclairent un peu la noirceur des événements, dans lesquels les loups sont plus sympas que les humains.
Un souçon de bonne cuisine normande et mongole, laisse à penser que l'auteur serait pas mal en critique gastronomique.
J'ai moins aimé ce deuxième opus signé Ian Manook, inégal, avec des longueurs, qui part dans tous les sens, même si le personnage de Zarza, le flic français est très réussi. A noter toutefois, certains dialogues assez réussis dans le plus pur style série B. Yeruldelgger perd un peu son âme dans cette affaire avec sa violence gratuite, oublié très longtemps quelque part dans un chapitre au milieu de nulle part, même si son « Kaiser Sose » pervers ne fait pas non plus dans la tendresse.



Commenter  J’apprécie          240



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}