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Citations sur Yeruldelgger, tome 2 : Les temps sauvages (127)

Des milliers d'assauts quotidiens de petites turpitudes, de bassesses, de méchancetés, de jalousies qui se formaient en tourbillons pour devenir des vols, des crimes, des assassinats. Son métier ne lui donnait à voir que le côté obscur de l'humanité.
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- Tu crois en Dieu ? demanda Akounine au lieu de répondre.
- Moi ? J’ai déjà tellement de mal à croire en l’homme. (page 307)
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La vie, tu vois, c’est plutôt comme une yourte : tout est rond et sans côtés. Ni bons, ni mauvais. Tu es dedans, ou tu es dehors, c’est tout.
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Elles filaient sous ses yeux, de gauche à droite, en long troupeau étiré, et bondissaient soudain à plus de deux mètres de haut. C’était comme une symphonie silencieuse, la partition d’une ode à la nature. Les gazelles défilaient droites comme des notes sur une portée, puis accrochaient en bondissant des doubles et des triples croches aériennes qui donnaient une harmonie orchestrales à leur fuite. (page 318)
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Oyun n'avait pas souvenir de tels dzüüd dans son enfance. Le premier dont elle se souvenait était celui de 2001. Un hiver si rude et si long que sept millions de bêtes étaient mortes à travers le pays. Elle gardait en mémoire l'image de ces milliers de nomades encore fiers et solides quelques mois plus tôt, venus s'échouer pour mendier et mourir en silence, transis, dans les égouts d'Oulan-Bator. Les hommes avaient perdus tous leurs chevaux, les femmes tous les yacks et toutes les chèvres, et les enfants tous les agneaux et jusqu'à leurs petits chiots. Cet hiver-là avait tué en Mongolie plus d'âmes que les avions des tours de Manhattan.
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- Nous sommes des militaires. Nous n’assassinons pas. Nous éliminons des cibles qui constituent des dangers. (page 469)
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Un vent d’est s’était levé dans la nuit. En s’engouffrant dans la vallée de la Tuul, il avait dispersé la pollution de la ville jusque vers les contreforts du Khustain Nuruu et les steppes de Mandalgovi, laissant Oulan-Bator frigorifiée sous un ciel bleu immobile et un petit soleil blanc. (page 172)
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Tu ne récupèreras jamais tes forces. Ton destin est de mourir ici, et ce qui dégèlera de toi au printemps sera dévoré par les charognards et la vermine. Ce sont des temps sauvages, Yeruldelgger, et tu n’es pas de taille. (page 513)
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Pendant quelques minutes Zarza s’abîma dans la contemplation désabusée de cette ville post-soviétique qui défilait derrière les vitres, semblable à toutes celles que ces utopistes totalitaires avaient imposées, pour leur bonheur matérialiste, aux populations asservies. (page 430)
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Si l’homosexualité n’était plus un crime comme au temps du Régime d’Avant, il avait fallu attendre 2009 pour que les autorités acceptent d’enregistrer le LGBT Center au prétexte que les mots gay, bisexuel, et transgenre n’existaient pas dans la langue mongole. (page 150)
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