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Critique de cathe


Beaucoup d'émotions dans ce roman qui met en scène une ville ouvrière du Nord avec des hommes et des femmes qui ont réussi à vivre correctement, qui espèrent même que leurs enfants feront des études et vivront mieux qu'eux.
Mais le jour où les deux usines ferment, quelle solution trouver ?
La banque refuse d'échelonner les échéances du prêt de la maison, les revenus, déjà justes, diminuent. le père continue la lutte et la grève.
La mère cherche du travail mais sans succès.
Et tout cela ils le cachent à leur fille qui va passer son bac, pour ne pas trop la perturber.
Même faire les courses alimentaires quotidiennes pose problème.

J'ai lu ce livre en décembre en plein mouvement des gilets jaunes et j'ai été particulièrement réceptive à ces vies brisées sans qu'aucune solution puisse être apportée.
Certes l'histoire est un peu manichéenne et parfois invraisemblable, mais l'auteur a su donner de la chair à ses personnages en rappelant qu'eux aussi avaient des rêves et des espoirs.
Elle voulait voyager, il voulait travailler ailleurs qu'à l'usine.
Et ces rêves reviennent pendant cette période dramatique avec le personnage de leur fille qu'ils essaient de tenir loin de tout cela pour qu'elle au moins ait un avenir meilleur.
Mais il y a le « paradoxe d'Anderson » hélas qui rappelle que «  l'acquisition par un étudiant d'un diplôme supérieur à celui de son père ne lui assure pas, nécessairement, une position sociale plus élevée."
Un livre à lire pendant cette période où on ne doit pas fermer les yeux sur cette misère sociale.
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