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Critique de Roggy


Dans Celui dont le nom n'est plus, René Manzor flirte entre le monstrueux et le sacré et nous propulse dans les entrailles du malheur.

Alliant tour à tour science, psychanalyse et ésotérisme, ce polar est d'une grande efficacité et le lecteur est séduit dès les premières pages par le côté débridé mais d'une folie contrôlée.

L'auteur et réalisateur français n'hésite pas à déclencher tous les leviers et les différents niveaux de lecture, dans une narration réaliste et imagée plutôt originale.

Merci Manzor d'avoir transformé la Gnossienne n° 5 d'Erik Satie (qui m'inspirait plutôt l'image d'une jeune enfant blonde vue de dos, qui promène ses petites mains sur les touches d'un piano) dans une autre image un brin plus flippante !!

Réussir le pari de faire que les assassins ressemblent à des victimes, est sans doute de l'acabit d'un grand maître du polar !

Ce roman arrache les aiguilles de nos montres assassines et nous apprend à lire plus vite que nos ombres !


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