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Critique de Alfaric


Le récit est toujours construit en analepse : Aurelius Clemens continue d'interroger Marcus Livius déserteur aux yeux de Rome, qui lui prétend qu'il est le seul survivant d'une mission secrète décidée par le défunt Caïus Bracca, qui continue de raconter l'histoire de l'expédition dont il a été le chef...
Et dans ce tome 2 intitulé "La Révolte du Niangara", nos légionnaires perdues poursuivent leur route au coeur du contient africain guidés par Dubaku qui fait tout pour leur éviter de croiser la route de la guerre civile qui déchire son pays. Mais ils n'ont font qu'à leurs têtes car selon eux leur destinée manifeste est censée les accompagner quoi qu'ils fassent... Asservis pour travailler dans un mine dévoreuse d'hommes, ils n'en démordent pas pour autant : en tant qu'hommes blancs ils sont forcément des conquérants quitte à violer sauvagement la femme qui leur porte assistance, car selon leur propre idéologie à la con les forts n'ont qu'à prendre aux faibles ! (Ah Falco et Aquila, des brutes suprématistes dont le monde se serait bien passé....)
Tiberius en pleine crise existentielle abandonne son identité romaine pour devenir un chaman africain (remember Marlon Brandon dans Apocalyse Now ^^), tandis que Marcus Livius s'en remet aux bons conseils de Dubaku qui a un plan pour tous les libérer de l'enfer dans lequel ils ont été enfermés... Oui mais non, la stupidité crasse de l'homme blanc frappe encore, et les Romains préfèrent crever comme des chiens plutôt que de devoir quoi que soit au peuple noir... Mais si leur révolte déclenchée en dépit du bon sens finir par réussir, c'est grâce au retour de la reine cachée Galliena : To Be Continued !!!
Les auteurs crachent à la gueule de l'impérialisme occidental à l'insupportable puanteur qui a tant sévi, et qui malheureusement sévit encore de nos jours : j'ai des noms, et je me ferais une joie de balancer si on m'en fait la demande... (genre le démagogue hongrois Nicolas Sarkozy qui eut l'outrecuidance de déclarer que l'Afrique n'avait pas d'Histoire)
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