>
Critique de Agillian
Après de longues années d'attente, voilà enfin le dénouement de cette belle saga postapocalyptique.
Nous retrouvons Yann, S.A.M et les autres dans un tome haut en couleurs dont le rythme est bien plus soutenu que dans les opus précédents. Car enfin les jeunes survivants vont passer à l'action : les machines gagnant toujours davantage de terrain, il n'est plus question de rester terrés comme des rats dans les tunnels. Il est temps de se battre et de contre-attaquer, même si l'issue du combat sera certainement la mort…
Mazarano et Shang nous offre une fin de série largement à la hauteur de nos espérances, où l'émotion le dispute à l'action et où l'héroïsme de nos jeunes protagonistes se pare d'une résignation touchante. Il faut néanmoins s'accrocher pour suivre un rythme auquel nous n'avions pas été habitué et ce déséquilibre avec les tomes précédents est un peu déstabilisant. L'intrigue semble avoir effectué un virage assez radical depuis le tome 3 et notre cher S.A.M, qui semblait être la clef de nombreux mystères dans les tomes précédents, devient presque accessoire, ne jouant du moins qu'un rôle symbolique dans la conclusion du récit.
Mais que le scénario ait changé de cap en cours de route ou qu'il ait muri pendant plusieurs années de créations, il n'en reste pas moins haletant et très bien mené tout au long de ces 75 pages. le récit acquière une portée plus profonde -quoique peu originale- lorsqu'on découvre enfin les causes de l'apocalypse et ce qui a mené les machines à traquer sans relâche les êtres humains. L'univers graphique quant à lui est aussi impeccable que dans les tomes précédents : les dessins sont vifs, expressifs et puissants, même pour S.A.M qui est une machine ! Dans la dernière partie de l'aventure, Xiao Shang sait faire preuve d'une sobriété glaçante pour montrer la mort, l'atroce, et il parvient sans conteste à créer une ambiance suffocante et oppressante qui sert parfaitement le propos de l'intrigue.
Un beau voyage dans un futur probable, qui s'achève d'une belle façon. A lire.
Nous retrouvons Yann, S.A.M et les autres dans un tome haut en couleurs dont le rythme est bien plus soutenu que dans les opus précédents. Car enfin les jeunes survivants vont passer à l'action : les machines gagnant toujours davantage de terrain, il n'est plus question de rester terrés comme des rats dans les tunnels. Il est temps de se battre et de contre-attaquer, même si l'issue du combat sera certainement la mort…
Mazarano et Shang nous offre une fin de série largement à la hauteur de nos espérances, où l'émotion le dispute à l'action et où l'héroïsme de nos jeunes protagonistes se pare d'une résignation touchante. Il faut néanmoins s'accrocher pour suivre un rythme auquel nous n'avions pas été habitué et ce déséquilibre avec les tomes précédents est un peu déstabilisant. L'intrigue semble avoir effectué un virage assez radical depuis le tome 3 et notre cher S.A.M, qui semblait être la clef de nombreux mystères dans les tomes précédents, devient presque accessoire, ne jouant du moins qu'un rôle symbolique dans la conclusion du récit.
Mais que le scénario ait changé de cap en cours de route ou qu'il ait muri pendant plusieurs années de créations, il n'en reste pas moins haletant et très bien mené tout au long de ces 75 pages. le récit acquière une portée plus profonde -quoique peu originale- lorsqu'on découvre enfin les causes de l'apocalypse et ce qui a mené les machines à traquer sans relâche les êtres humains. L'univers graphique quant à lui est aussi impeccable que dans les tomes précédents : les dessins sont vifs, expressifs et puissants, même pour S.A.M qui est une machine ! Dans la dernière partie de l'aventure, Xiao Shang sait faire preuve d'une sobriété glaçante pour montrer la mort, l'atroce, et il parvient sans conteste à créer une ambiance suffocante et oppressante qui sert parfaitement le propos de l'intrigue.
Un beau voyage dans un futur probable, qui s'achève d'une belle façon. A lire.
