Alors que « l'odeur de décomposition du monde paysan » est partout perceptible dans les campagnes à ceux qui conservent l'usage de leur « nez » malgré les efforts désodorisants des portes paroles de l'opinion publique qui professent ici et là que la campagne est aujourd'hui un « paysage » et que le paysan doit apprendre à en devenir « l'animateur », il n'est pas inutile de rappeler que ce sont les mêmes stratégies de développement qui ont conduit à « la destruction des villes et des relations sociales particulières qui s'y étaient construites » qui livrent aujourd'hui la campagne à la contemplation de sa ruine et de son désert.
Lien :
http://marginales.free.fr/sp.. Commenter  J’apprécie         20