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Critique de mollymonade


Italie été 69, au jardin Michele observe Félice l'homme à tout faire qui travaille depuis toujours dans la propriété familiale. Le vieil homme le fascine: laid à faire peur c'est une brute qui jure, crache, s'exprime avec un accent à couper au couteau et qui semble mener une guerre farouche contre les " limass francèss", animaux répugnants source de bien des maux. Le jeune garçon s'aperçoit très vite que Félice perd la mémoire: il ne se rappelle plus des choses simples ni de son nom ou de sa famille et les seuls souvenirs qu'il évoque paraissent fort étranges voire surréalistes.
Michele décide de lui venir en aide pour démêler cet écheveau. Il mène sa petite enquête, plus par amour du frisson que par celui de la vérité car les réminiscences de Félice l'entraînent dans un monde inquiétant. Ce qui n'est pas pour déplaire à ce gamin féru des romans fantastiques de Hoffman et de Lovecraft. Si la mémoire de Félice se délite, l'imagination de Michele entre en ébullition, il multiplie les hypothèses à outrance. Son inventivité s'emballe pour entraîner le lecteur dans une autre dimension où tourbillonnent un grand lapin, des rufus arions carnivores, des monstres de la cave, des squelettes dans le placard et des morts qui parlent sous la terre.
J'ai trouvé ce roman très curieux mais passionnant jusqu'à la dernière ligne car je voulais connaître la vérité. Par contre la pirouette finale m'a laissée très perplexe: j'ai eu beau lire plusieurs fois la fin, je ne l'ai pas comprise.
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