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Critique de marietjf
Laurent Bonneau découverte, la suite… avec cet album de 2014, sur un récit de Damien Marie.
D'abord je précise qu'il ne faut pas lire le résumé de la 4ème de couv qui en dit beaucoup trop. Je ne l'avais pas lu avant de lire l'album et bien m'en a pris… Gardons du mystère !
Je vous présente Florent, sa vie bascule sur un coup de tête en mai 68, retrouver Jenny cette petite anglaise… Il la rejoint, de leur amour naîtra Lilie.
La suite est un tourbillon terrible, dramatique et touchant. Jenny meurt, Florent est perdu, il doit tenir pour Lilie mais il ne sait plus ce qu'il fait, qui il voit. Où est Lilie ? Est-elle partie elle aussi ?
Le traitement graphique de Laurent Bonneau est toujours aussi réussi, un peu différent de ce que j'ai pu voir dans « Métropolitan » ou « Les brûlures » me semble t-il… Plus simple, plus vivant, quelques croquis où la couleur, rare, prend tout son sens (le béret rouge ou le ciré jaune de Lilie). L'essentiel est visuel, sur les personnages, leurs expressions, leurs gestes.. le tour de force est ici de parvenir à représenter la chute d'un homme, sa quête de l'absente, son trouble insurmontable, sa recherche de mémoire… Et c'est brillamment réussi.
Au final, un album dont il est difficile de parler, superbe, triste mais beau qui laisse une impression intense et troublante.
D'abord je précise qu'il ne faut pas lire le résumé de la 4ème de couv qui en dit beaucoup trop. Je ne l'avais pas lu avant de lire l'album et bien m'en a pris… Gardons du mystère !
Je vous présente Florent, sa vie bascule sur un coup de tête en mai 68, retrouver Jenny cette petite anglaise… Il la rejoint, de leur amour naîtra Lilie.
La suite est un tourbillon terrible, dramatique et touchant. Jenny meurt, Florent est perdu, il doit tenir pour Lilie mais il ne sait plus ce qu'il fait, qui il voit. Où est Lilie ? Est-elle partie elle aussi ?
Le traitement graphique de Laurent Bonneau est toujours aussi réussi, un peu différent de ce que j'ai pu voir dans « Métropolitan » ou « Les brûlures » me semble t-il… Plus simple, plus vivant, quelques croquis où la couleur, rare, prend tout son sens (le béret rouge ou le ciré jaune de Lilie). L'essentiel est visuel, sur les personnages, leurs expressions, leurs gestes.. le tour de force est ici de parvenir à représenter la chute d'un homme, sa quête de l'absente, son trouble insurmontable, sa recherche de mémoire… Et c'est brillamment réussi.
Au final, un album dont il est difficile de parler, superbe, triste mais beau qui laisse une impression intense et troublante.
