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Critique de phylactovore


Dans "Ceux Qui Me Touchent", Damien Marie tisse une toile émotionnelle captivante. L'histoire suit Fabien, un homme pris dans les rouages de la vie quotidienne en France d'en bas. Travaillant dans un abattoir après avoir renoncé à ses rêves artistiques, Fabien trouve une lueur d'espoir à travers les histoires qu'il invente pour sa fille Élisa. le récit oscille entre le réel et l'imaginaire, poussant Fabien à remettre en question sa vie et ses choix. Damien Marie explore la dualité entre la réalité économique brutale et le pouvoir transformateur de la créativité, offrant une réflexion touchante sur le sens de la vie.

Le trait réaliste de Laurent Bonneau ajoute une profondeur visuelle à l'histoire. Les teintes changeantes reflètent les émotions fluctuantes du quotidien, tandis que la juxtaposition de la réalité et des contes imaginaires est visuellement saisissante. Bonneau crée des planches aérées qui permettent de ressentir chaque nuance émotionnelle. Les moments où l'imaginaire d'Élisa se superpose à la réalité sont magnifiquement rendus, accentuant la magie présente même dans les aspects les plus sombres de la vie.

"Ceux Qui Me Touchent" offre un regard percutant sur la vie de la France d'en bas, où les rêves se heurtent à la dure réalité. Damien Marie et Laurent Bonneau créent une oeuvre qui bouscule les conventions, invitant à la réflexion sur la société, le travail, et la poursuite des passions. La dualité entre les fins alternatives proposées à la fin du récit ajoute une profondeur poignante, évoquant la fragilité de la condition humaine. Bien que le choix narratif puisse surprendre, il témoigne du courage artistique des auteurs. Un hommage à ceux qui osent naviguer à contre-courant pour préserver leurs rêves, même dans les eaux agitées de la réalité.

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