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Critique de lacazavent


Quand Mario Vargas Llosa se penche au travers de ces lettres imaginaires sur l' acte d'écrire c' est l' ensemble de son oeuvre que l' on y retrouve.
Chacune de ses lettres a son thème des plus attendus au plus surprenant, la vocation comme une source, le temps de la fiction, le style qui se doit d'apporter à la fois cohésion, cohérence et nécessité, la structure du récit dans « le narrateur et l'espace » ou encore le pouvoir de persuasion qui passe par une efficacité de la forme; puis vient le Catoblépas, une bête mythologique dont la tête si grande et lourde penche vers le sol Mario Vargas Llosa y place la racine des histoires, il s' y interroge « l' invention pure peut-elle exister ? » défend qu' un romancier se nourrit de lui-même.
Au moment de l' écriture quatre grands éléments vont s'affronter le narrateur, l'espace, le temps ainsi que le niveau de réalité, tache au romancier de mêler l'ensemble dans le choix, le maniement mais aussi et surtout dans l' efficacité du style.
C'est un regard passionnant nourrit de multiples références, accessible et plein d' humour.
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