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Critique de Felina
Les Éditions Lumen font parler d'elles depuis presque deux ans, et ce livre est le premier que je lis d'elles, mais sûrement pas le dernier, tellement cette saga est prenante - le second tome est déjà dans ma PAL. ^^ Dans une ambiance moyenne-âgeuse, une jeune femme, pour le moins rebelle aux multiples identités, évolue en tentant de sauver sa peau. Actions, combats et rebondissements sont au rendez-vous.
La première scène du roman est un peu étrange et déstabilisante, intense et un tantinet gore sur les bords. le lecteur se pose même la question de savoir si cette jeune femme n'est pas folle ou traumatisée (elle semble parler toute seule)... En tout cas ça démarre sur le chapeau de roues, et le lecteur est happé par la situation, invraisemblable, puis par le récit en lui-même.Les chapitres alternent entre différentes époques de la vie de Widdershins, dans le but d'éclairer le lecteur sur le personnage principal et ses multiples vies antérieures.
Les allers-retours dans le temps. le point fort de ce volume, est le panel des personnages, tous plus captivant les uns que les autres. Quelques-uns sortent du lot, comme Widdershins (bien entendu) mais aussi le major Julien, Renard ou Olgun. Même les personnages secondaires sont attachants le haut dignitaire de l'Eglise, la tenancière de bar. Arrêtons-là sous peine de tout révéler.
Petite précision, et originalité de l'univers créé par Ari Marmell, concernant les croyances, car même si le roman est du domaine de la Jeunesse et de la Fantasy, il n'en demeure pas moins un message de fond et un thème des plus sérieux: la religion. Au commencement étaient les Dieux, les plus grands ayant des multitudes de fidèles, jusqu'au plus obscurs n'en ayant que peu. Chacun étant libre de croire comme bon lui semble, et même sans que personne ne le sache. Fut créé par la suite le pacte d'allégeance à une centaine de Dieux principaux et reconnus, mais toléré la croyance en d'autres dieux, du moment qu'un minimum de règles étaient respectées, telles l'interdiction formelle de sacrifices humains. Lorsqu'une divinité n'a plus d'adeptes, elle est oubliée et disparaît. Et si les fidèles d'une déité étaient tous assassinés sans exception... ou pas.
La plume de l'auteur est des plus agréable à lire, et les pages se tournent à une vitesse folle, voire toutes seules - "Chéri, c'est toi qui a lu mon livre? °_° Les informations crépitantes, et le lecteur est accroché aux basques de Shins (pour les intimes) de peur de la perdre dans le dédale des petites ruelles. de nombreux enjeux sont liés à cette jeune femme tempétueuse, et l'intrigue n'en est que plus captivante. L'humour relève encore la sauce qui prend à merveille, et un sourire s'ébauche souvent sur les lèvres du lecteur.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
La première scène du roman est un peu étrange et déstabilisante, intense et un tantinet gore sur les bords. le lecteur se pose même la question de savoir si cette jeune femme n'est pas folle ou traumatisée (elle semble parler toute seule)... En tout cas ça démarre sur le chapeau de roues, et le lecteur est happé par la situation, invraisemblable, puis par le récit en lui-même.Les chapitres alternent entre différentes époques de la vie de Widdershins, dans le but d'éclairer le lecteur sur le personnage principal et ses multiples vies antérieures.
Les allers-retours dans le temps. le point fort de ce volume, est le panel des personnages, tous plus captivant les uns que les autres. Quelques-uns sortent du lot, comme Widdershins (bien entendu) mais aussi le major Julien, Renard ou Olgun. Même les personnages secondaires sont attachants le haut dignitaire de l'Eglise, la tenancière de bar. Arrêtons-là sous peine de tout révéler.
Petite précision, et originalité de l'univers créé par Ari Marmell, concernant les croyances, car même si le roman est du domaine de la Jeunesse et de la Fantasy, il n'en demeure pas moins un message de fond et un thème des plus sérieux: la religion. Au commencement étaient les Dieux, les plus grands ayant des multitudes de fidèles, jusqu'au plus obscurs n'en ayant que peu. Chacun étant libre de croire comme bon lui semble, et même sans que personne ne le sache. Fut créé par la suite le pacte d'allégeance à une centaine de Dieux principaux et reconnus, mais toléré la croyance en d'autres dieux, du moment qu'un minimum de règles étaient respectées, telles l'interdiction formelle de sacrifices humains. Lorsqu'une divinité n'a plus d'adeptes, elle est oubliée et disparaît. Et si les fidèles d'une déité étaient tous assassinés sans exception... ou pas.
La plume de l'auteur est des plus agréable à lire, et les pages se tournent à une vitesse folle, voire toutes seules - "Chéri, c'est toi qui a lu mon livre? °_° Les informations crépitantes, et le lecteur est accroché aux basques de Shins (pour les intimes) de peur de la perdre dans le dédale des petites ruelles. de nombreux enjeux sont liés à cette jeune femme tempétueuse, et l'intrigue n'en est que plus captivante. L'humour relève encore la sauce qui prend à merveille, et un sourire s'ébauche souvent sur les lèvres du lecteur.
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