AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Apikrus


Sarah Marquis raconte des épisodes marquants de trois années de randonnée à travers la Mongolie, la Chine, la Sibérie, et l'Australie.
Elle transporte une partie de ses bagages sur son dos et une autre sur une sorte de remorque à deux roues.
Aux difficultés de ravitaillement en eau (bien qu'elle soit équipée de réservoirs de 20 litres) et en nourriture, s'ajoutent les risques de mauvaises rencontres. Des créatures rampantes peuvent être mortelles, certains quadrupèdes dangereux (loup, buffles...), mais les pires pour une étrangère isolée se promènent alternativement sur quatre roues et sur deux pattes, avec ou sans uniforme.

Souvent, l'auteure choisit ses itinéraires et ses lieux de bivouac pour échapper à ces mauvaises rencontres. La nécessité de se réapprovisionner régulièrement l'oblige cependant à s'approcher régulièrement de lieux habités. Elle y fait aussi de bonnes rencontres.

Parmi les récits de voyage que j'ai lus, celui-ci n'a rien de très original sur la forme. Tous ne peuvent avoir le sens de la dérision de Bill Bryson ('Promenons nous dans les bois'). La grandeur du périple laisse cependant admiratif, vu l'hostilité de l'environnement. L'auteure a eu la sagesse de différer certains trajets lorsque les conditions ne permettaient pas de continuer, et d'organiser une intendance de soutien en cas de pépin (contacts téléphoniques, aide de sponsors...), ce qui l'a parfois sauvée.

Ce récit est très plaisant à lire, et c'est avec plaisir que je découvrirai les autres textes de l'auteure, notamment celui sur son périple dans la Cordillère des Andes.
Commenter  J’apprécie          251



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}