Sarah Marquis, je vous ai abandonnée dans le Désert de Gobi...
Déçue.
Submergée par l'ego surdimensionné de l'aventurière , il reste peu de place pour l'émotion qui pourrait naître d'un paysage grandiose, d'une belle rencontre.
Au lieu de cela, des "je " "me" "moi " toutes les deux lignes !
Et ,quand elle parle des autochtones, il est permis d'avoir un doute sur un quelconque sentiment de sympathie , de reconnaissance envers ces mongols des steppes qui pourtant sont ses "anges gardiens", connus pour leur hospitalité légendaire.
On est dans l'observation, la description...le pratique.
J'attends autre chose d'un récit de voyage qu'une simple publication d'un carnet de bord, sans style aucun .
Mais, ayant lu tant de beaux récits de voyages et d'aventures, il est certain que ce genre de texte bien terre à terre n'a pour moi que peu d'intérêt .
Mais, il y a des photos !
Quelques unes au centre du livre :
On va découvrir des espaces fabuleux !
Que nenni !!!
Son matériel (une page )
son chariot (une page)
Son visage ( 32 selfies !! 32 !!)
Enfin, quelques paysages...un autochtone ou deux, et ,
Sarah Marquis au milieu !
Je reconnais avoir la dent dure pour cette critique.
Distinguée pour son exploit par National Géographique en 2014 , j'attendais simplement un récit à la hauteur de ce périple...
Or, je ne l'ai pas terminé, privée d'émotions et de sensations.