AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de unetassedebonheur


Manolo, le beau Manolo, le voyou de Barcelone, met son beau costume et entre dans le parc de la maison de San Gervasio, pour conquérir celle qui représente la beauté même, Térésa. Mais pas seulement, et le lecteur sent rapidement l'odeur du danger, l'inquiétante incertitude d'entrer en territoire ennemi.



Nous sommes à Barcelone, à un moment social et politique bien précis, à mi-chemin de cette longue période du franquisme. Térésa, jeune fille de bonne famille, appartient à ce milieu catalan, dont les rejetons jouaient à prédire la chute imminente du franquisme pendant que les ouvriers se debattaient entre la lutte révolutionnaire et les avantages que le système leur donnait. Et Manolo, dit Bande-à-part, vole des motos, baratinent les filles, mais au jeu de l'amour, tel est pris qui croyait prendre.
Les critiques ont été très sévères à la sortie du livre, ne pardonnant pas a Juan Marsé ses positions. Pourtant Manolo Reynes reste un des personnages de la littérature espagnole les plus marquants, et on comprend pourquoi...la sensualité des personnages, dont on ne sait s'il faut les envier ou pas, cette belle histoire d'amour, vouée à l'échec mais à laquelle on essaie de croire, comme à celle de Julien Sorel et Louise de Reynal.
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}