La Librairie des rêves ensevelis

Contexte historique, sujet original, écriture plutôt fluide, il y avait tous les ingrédients pour faire une (très) bonne lecture, mais... Mais le personnage principal a moins de consistance que les personnages secondaires, les scènes de lecture publique sous les bombes amènent une certaine émotion mais... L'ensemble reste un peu trop lisse, fade et un peu ennuyant. On lit l'épilogue en diagonale parce que tellement prévisible et dénué d'émotion.

La librairie des rêves ensevelis nous conte l'histoire de Grace pendant la Seconde guerre mondiale. Contrainte d'emménager à Londres à la mort de sa mère, son amie Viv l'accompagne. Ce qui aurait dû être un moment d'indépendance effervescent pour ces jeunes femmes se transforme en angoisse : la guerre arrive aux portes de Londres. C'est dans ce contexte que les personnalités se révèlent et que Grace découvre son amour pour la lecture. Une passion qu'elle transmettra aux Londoniens et qui les réunira, les soudant plus que jamais dans l'atmosphère pesante de la guerre.

Malgré tout, le style est léger et on s'attache aisément aux personnages rencontrés au fil des pages, particulièrement Mrs Weatherford la logeuse, Mr Evans le libraire, et bien sûr le chat Tabby. Cette légèreté a une contrepartie : le ton est peut-être trop enfantin et la trame narrative trop simple. Un roman davantage approprié pour les adolescents ?

Il est sinon vraiment dommage, surtout au prix des brochés, qu'autant de coquilles (oubli de mots, mots en trop, inversion de mots, erreur de mots, redondance de mots) et que quelques curieuses tournures parasytent la lecture.

1939, Grace Bennett s'installe à Londres avec sa meilleure amie Viv, chez Mme Weatherford une amie de sa mère. si Viv trouve un travail aussitôt dans un grand magasn ; Grace sans référence doit avec un appui de sa logeuse prendre un emploi de vendeuse dans un librairie avec un patron pour le moins bougon.
Ce livre raconte la vie à Londres pendant la guerre et surtout la période des bombardement.
Grace peu à peu prend plaisir dans son nouveau travail et participe à la défense en invitant les gens à se mettre au abri où elle leur fait la lecture.
Un livre bien gentil toutes les pages on goût de miel malgré les bombes et la fin et téléphonée.
Il reste agrable à lire