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Critique de Colchik


Il y a une sorte de noirceur et de désespérance dans les romans de J.Wallis Martin qui ne peut laisser insensible. D'autant qu'il s'agit ici de pédophilie et de meurtres commis sur des enfants. Par ailleurs, l'auteure manie avec dextérité l'étrange et le morbide. Quoi de plus angoissant que de se laisser entraîner, à la suite du commissaire Parker, dans l'étrange volière de Roly Barnes ? le décor est planté, un quartier désolé en voie de démolition, des maisons abandonnées, des terrains vagues où s'amoncellent des ordures et des débris de toutes sortes. Et là, se dressant comme un piège maléfique, la gigantesque volière de Roly Barnes qui attire irrémédiablement les enfants en mal d'affection et d'amour parental. Nous suivons pas à pas l'enquête de Parker, ses certitudes et ses hésitations, sa course contre la montre pour retrouver Gary Maudsley et protéger Brogan Healey, deux gamins d'une dizaine d'années qui avaient, eux aussi, le goût des oiseaux.
La machinerie de Wallis Martin est parfaitement huilée, le suspense est haletant et les chapitres s'enchaînent sur un rythme diabolique. le malaise qui nous saisit dès les premières lignes ne nous quitte plus, nous voulons savoir, même en fermant les yeux.
Seul reproche, le personnage de Hanson, le criminologue, qui n'apporte rien à l'histoire. Il ne joue pas de véritable rôle dans l'avancée de l'intrigue, son retour à Manchester avec ses tourments sentimentaux en toile de fond ne convainc guère et ses talents de psychologue laissent le lecteur dubitatif.
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