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Critique de benifabs


Ayant lu et beaucoup apprécié tous ses précédents romans, Je n'avais qu'une hâte lire son dernier. Couverture dans la même veine que les précédents avec une posture de jeune danseuse, me semble-t-il. Hortense puisqu'il s'agit de cette prof de danse approche la quarantaine. Elle a perdu ses parents dans des conditions dramatiques et reste très affectée de cette perte. Sa vie amoureuse auprès d'Aymeric, marié avec enfants se déroule autour de rencontres régulières. On comprend vite que cela ne la satisfait pas et ne lui permet pas d'envisager d'avoir un enfant. Cette situation somme toute fréquente à notre époque ne nous la rend pas particulièrement attachante. Elle enseigne la danse dans une école à Paris associée à Sandro et Bertille. Nous la découvrons dans le Lubéron où sa vie dans la propriété de ses parents à proximité de son amie d'enfance Cathie nous la rend beaucoup plus sympathique. Deux vies dissociées dont une va exploser en plein vol suite à la chute d'Hortense. Cet accident mettant en pause sa carrière va être aussi une remise en question de sa vie. Elle va pouvoir enfin se poser les vrais questions que tout un chacun devrait se poser en se posant.
Agnès Martin-Lugand met en exergue l'amitié entre Hortense et des associés à Paris et celle qui l'unit à Cathie et Mathieu dans le sud. de belles descriptions de ces amitiés en opposition avec cette relation non seulement adultère mais surtout affligeante avec cet homme manipulateur qui prend tout et ne donne rien. On ne comprend pas comment elle peut vivre cette relation. Je tairais ce qu'il va advenir quand Hortense prendra la décision d'aller se réparer dans la Luberon. Une réparation physique bien entendu mais le retrait de sa vie parisienne va lui donner le temps de se poser les vrais questions existentielles.
Beaucoup de personnes vivent des vies dissolues sans remettre en question un ordre établi qui n'en a que le nom. Parfois le hasard, fait de rencontres ou la vie et ses accidents nous obligent à se repenser. Il est agréable de lire « à la lumière du petit matin »que tout est possible à qui s'en donne les moyens.
Ce dernier livre d'Agnès Martin-Lugand est bien dans la suite des précédents qui essaient de parler de la vie des « Gens heureux qui lisent et boivent du café ». Ici on comprendra que le Bonheur se mérite.
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