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Critique de JulieGorsky


La vie est facile, ne t'inquiète pas, la suite des Gens heureux lisent et boivent du café !

Dans le premier tome, nous quittions Diane qui, après son long voyage thérapeutique en Irlande, décidait de revenir à Paris pour s'occuper de son café littéraire.

À Mulranny, Diane a fait la rencontre d'une drôle de famille composée d'Edward, d'Abby, de Jack et Judith. Elle s'est tellement attachée à eux qu'elle est presque devenue un membre adoptif de cette famille. Mais avec Edward les relations ont été trop compliquées ne laissant à Diane qu'une seule option : rentrer et remettre de l'ordre dans sa vie parisienne, car bien que ce voyage ait été salvateur pour Diane, des parts d'ombres subsistent et semblent être inscrites au fer rouge.

Dans La vie est facile, ne t'inquiète pas, nous retrouvons Diane, un an après son retour d'Irlande, derrière le comptoir des Gens ! Nous apprenons rapidement qu'elle a repris son rôle de chef et qu'elle s'apprête à racheter les parts des Gens pour être officiellement la seule et unique propriétaire. Félix, son ami de toujours, est également de la partie. Toujours aussi loufoque et exubérant, il s'est mis en tête de retrouver un Jules pour Diane. Grâce ou à cause de lui, elle enchaîne les rendez-vous sans jamais y trouver de plaisir. Elle rencontre finalement Olivier par hasard dans son café. Avec le temps, elle baisse sa garde et décide de vivre pleinement cette nouvelle relation.

Diane a avancé dans son deuil et dans sa vie. Elle a décidé de se reconstruire et de vivre. Elle a accepté la mort de son mari mais le cheminement est plus long concernant la disparition de sa fille Clara. Elle est catégorique : elle n'aura jamais un autre enfant. Ce n'est pas Olivier qui la fera changer d'avis…

Le cadre est posé et la même question revient sans cesse : Où est Edward ?

Diane, tout comme nous, n'en a aucune idée. En partant un an plus tôt, elle a tourné le dos à sa famille d'adoption et semble avoir tiré un trait sur l'Irlande… jusqu'au jour où elle apprend qu'Abby est très malade. Diane doit prendre une décision : rester à Paris ou partir retrouver les siens?

J'avais adoré Les Gens heureux lisent et boivent du café, je suis tout autant séduite par ce deuxième roman. Il est à la hauteur du premier. Ce n'est pas évident d'écrire une suite et pourtant, elle tient toutes ses promesses. Agnès Martin-Lugand arrive à nous transporter dans ses histoires. Elle sait installer un doute permanent, car même si l'histoire est prévisible, Diane ne l'est certainement pas. Ce roman est une belle déclaration d'amour et d'amitié et nous passons un bon moment doux et chaleureux sous la pluie irlandaise. La recette fonctionne toujours!

Le temps fait son oeuvre et apaise les coeurs les plus meurtris. La vie est surtout pleine de surprises. Nous retrouvons les personnages que nous avons adorés dans le premier livre. Après un roman centré sur le deuil, Agnès Martin-Lugand nous prépare, cette fois, à la mort. Nous sommes plongés dans les émotions et sentiments des différents personnages à ce sujet. Différent est le bon terme. Les personnages ont évolué avec le temps et la vie. Edward est encore plus triste et sombre qu'avant. Judith montre un tout autre visage, celui d'une femme sérieuse et qui a la tête sur les épaules. Même l'exubérant Félix dévoile une nouvelle partie de lui. D'ailleurs, je ne suis pas fan de ce nouveau Félix moralisateur… Agnès Martin-Lugand sait rendre tous ses personnages attachants et Jack obtient pour moi, la palme du personnage le plus attachant du livre.

Un roman à la saveur aussi particulière qu'une Guinness.
Lien : https://juliegorsky.wordpres..
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