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Critique de Takalirsa
Dans une Bretagne battue par les vagues et le vent, une enquête aux confins du surnaturel menée par des personnages singuliers.
L'ambiance est prenante dans ce roman peuplé de loups-garous, goules et autres lycans évoluant dans une nature sauvage aussi fascinante qu'hostile. Voltz l'immortel y traque une intrigante bête tueuse et tous les indices convergent vers le domaine de Porte-Vent, lugubre propriété du maire le Kerdaniel. A ses côtés, un jeune prêtre perspicace (Grégoire) et une guérisseuse énigmatique (Annwenn), sans oublier sa petite protégée, Rose, une adolescente maligne mais rebelle avec qui il a tissé "un lien étrange". A son contact, Voltz se découvre une fibre paternelle toute nouvelle qui n'est pas sans le déstabiliser. Les relations entre ces deux-là sont explosives, même si l'on sent que les barrières tombent au fil du temps. Voltz se révèle une personnalité toute en nuances ("Depuis son arrivée, il ne cessait de lui reprocher sa désinvolture, son insensibilité et son arrogance. Mais il n'avait pas vu, pas voulu voir l'homme seul, pétri de doutes, hanté par des questions sans réponses depuis un siècle"). Par ailleurs un mystère plane autour de la jeune Rose dotée d'une incroyable intuition en ce qui concerne les Égarés...
Ainsi, même si la formule n'a rien de vraiment innovant, on se laisse volontiers porter par ce récit fluide et de qualité. La fin de ce tome 1 voit la résolution de l'énigme avec la révélation de l'identité et du mobile de la "bête", cependant de nombreuses interrogations subsistent quant à la nature des héros et au dessein de celui qui, dans l'ombre, tire les ficelles de la Confrérie: le terrifiant Comte...
Lien : https://www.takalirsa.fr/ceu..
L'ambiance est prenante dans ce roman peuplé de loups-garous, goules et autres lycans évoluant dans une nature sauvage aussi fascinante qu'hostile. Voltz l'immortel y traque une intrigante bête tueuse et tous les indices convergent vers le domaine de Porte-Vent, lugubre propriété du maire le Kerdaniel. A ses côtés, un jeune prêtre perspicace (Grégoire) et une guérisseuse énigmatique (Annwenn), sans oublier sa petite protégée, Rose, une adolescente maligne mais rebelle avec qui il a tissé "un lien étrange". A son contact, Voltz se découvre une fibre paternelle toute nouvelle qui n'est pas sans le déstabiliser. Les relations entre ces deux-là sont explosives, même si l'on sent que les barrières tombent au fil du temps. Voltz se révèle une personnalité toute en nuances ("Depuis son arrivée, il ne cessait de lui reprocher sa désinvolture, son insensibilité et son arrogance. Mais il n'avait pas vu, pas voulu voir l'homme seul, pétri de doutes, hanté par des questions sans réponses depuis un siècle"). Par ailleurs un mystère plane autour de la jeune Rose dotée d'une incroyable intuition en ce qui concerne les Égarés...
Ainsi, même si la formule n'a rien de vraiment innovant, on se laisse volontiers porter par ce récit fluide et de qualité. La fin de ce tome 1 voit la résolution de l'énigme avec la révélation de l'identité et du mobile de la "bête", cependant de nombreuses interrogations subsistent quant à la nature des héros et au dessein de celui qui, dans l'ombre, tire les ficelles de la Confrérie: le terrifiant Comte...
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