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Ceux qui ne peuvent pas mourir tome 1 sur 3
EAN : 9782075124133
320 pages
Gallimard Jeunesse (12/09/2019)
4.47/5   143 notes
Résumé :
1887, en France. Gabriel Voltz travaille pour l’Ordre de la Saint-Vehme, une puissante confrérie occulte qui traque les Égarés, ces humains qu’un maléfice a transformés en créatures diaboliques. Sa mission le conduit dans un village de Bretagne frappé par une série de meurtres particulièrement atroces.
Voltz est, bien malgré lui, accompagné de Rose dans cette enquête. Une adolescente têtue et encombrante qui en sait déjà beaucoup trop...
Que lire après Ceux qui ne peuvent pas mourir, tome 1 : La bête de Porte-VentVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec un grand soulagement qu'enfin, j'ai trouvé un roman qui m'a vraiment plu ! Je vais d'ailleurs enchainer avec le tome deux de Ceux qui ne peuvent pas mourir, et je vais suivre Karine Martins de très près.

J'avais le premier tome dans ma pile à lire depuis un petit moment et je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas sorti avant. Franchement, j'ai passé un excellent moment avec Gabriel, Rose et Grégoire. J'avais vraiment besoin d'un roman aussi prenant avec des héros attachants et entiers. le mélange de surnaturel et d'enquête est un plus quelque chose que j'adore et ici entre les révélations liées à l'univers et les indices que nos héros récoltent je n'ai pas pu lâcher le roman.

Il y a pourtant des choses que je déteste dans Ceux qui ne peuvent pas mourir. Assez paradoxal, je sais. Les « grands méchants » sont une congrégation religieuse fanatique… Si vous me lisez depuis un petit moment, vous savez que je n'aime pas du tout cela. Cependant Karine Martins arrive à contrebalancer cela avec ses personnages qui sont contre les actions de l'Ordre de la Saint-Vehme et qui on le sent très rapidement vont sûrement conduire à leur perte. Est-ce que j'attends ce moment avec grande impatience ? Oh que oui, mais pour l'instant, nous n'en sommes pas encore là.

Si j'ai trouvé l'enquête prenante, ce sont surtout les personnages que j'ai le plus apprécié. Entre Gabriel, un immortel à l'humour grinçant, Rose, une adolescente à la langue bien pendue, et Grégoire, un prêtre au grand coeur, chacun y trouve son compte. Les personnalités de nos héros sont diamétralement opposées, mais elles se complètent aussi parfaitement. L'alchimie est là dès les premières pages, et j'adore cela. Trois âmes en peine qui se trouvent pour faire face à l'inconnu. L'aura de mystère autour de Gabriel et Rose est aussi très intéressante. J'aime tout comprendre, mais j'avoue qu'ici, je trouve le fait de ne pas tout saisir attise la curiosité, mais surtout rend les personnages encore plus touchants. Vivant déjà dans un monde très dangereux, ils doivent faire face à des « problèmes » personnels, du genre à vous faire voir la vie différemment. Il n'est jamais facile de voir des personnages que l'on apprécie souffrir, mais l'on voit ici que ce n'est pas fait de façon gratuite. Créer des héros qui vous touchent n'est pas chose facile, et ici, c'est un pari gagnant.

L'enquête est aussi très bien menée. On y voit tous les aspects de la société de l'époque, et qui ont d'ailleurs toujours un écho à l'heure actuelle. La peur de l'inconnu, les superstitions, le fait d'être un étranger dans un petit village, la présence très importante de la religion dans la vie du quotidien… Mais il y a aussi une part plus moderne, notamment avec les différents personnages féminins que l'on rencontre. Une touche que j'apprécie beaucoup. Gabriel est aussi un très bon détective qui ne saute pas aux conclusions hâtives et qui prend le temps d'observer ce qui l'entoure. Et j'aime les enquêtes où le lecteur n'est pas mis de côté, où l'on est pas obligé d'attendre la fin pour découvrir le coupable et que l'enquêteur nous donne toutes les réponses. J'avais des soupçons mais les pistes sont souvent brouillées ce qui rend bien entendu la fin beaucoup plus appréciable.

Une super lecture. Ceux qui ne peuvent pas mourir est une découverte comme je les adore. La relation entre Gabriel et Rose est vraiment spéciale, faisant ressortir le meilleur de l'autre, l'ambiance est sombre et angoissante, l'enquête intéressante, les méchants manipulateurs à souhait, et de nombreux mystères sont encore à résoudre. de quoi donner clairement envie pour la suite. le troisième tome devrait sortir d'ici la fin de l'année, si je ne me trompe pas, et c'est une très bonne chose. Dans l'immédiat, je plonge dans le tome deux.
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Lu dans le cadre d'un Comité de Lecture pour Adolescents.
Nous sommes en 1887, à Paris. Voltz est un enquêteur assez particulier : il a plus d'un siècle (mais ne fait pas son âge!), quelques pouvoirs surnaturels qui l'aident bien dans son travail. Car ses enquêtes ne sont pas banales non plus : il ne cherche pas à piéger des conjoints adultères ou des fraudeurs au fisc, lui il traque les Égarés, ces créatures hybrides qui vivent sous une apparence humaine, mais se transforment dans certaines circonstances en loups-garous ou autres lycans. Sous ses dehors bourrus, il sait se montrer protecteur, notamment envers Rose, une adolescente qu'il a sauvée des vampires qui ont massacré sa famille, et recueillie ensuite. Il travaille sous les ordres de l'Ordre de la Sainte-Vehme, un organisme pas très catholique en dépit de son nom. Voilà que son supérieur, le très antipathique Varga, lui confie une nouvelle mission, il va devoir se rendre en Bretagne pour résoudre une série de meurtres possiblement commis par un Égaré. Et contre son gré, il va devoir se coltiner Rose. Celle-ci recèle également une part de mystère, et va découvrir des facettes de sa personnalité qu'elle ne soupçonnait pas. Avec l'aide d'un prêtre, le père Grégoire Anselme, lui-même ancienne recrue de l'Ordre, et d'une guérisseuse, ils vont tâcher de découvrir la créature qui sème la mort à Primel-Trégastel.

Ce que j'en ai pensé : J'aime en général ce genre d'univers, peuplé d'êtres mythiques et de surnaturel. Je me suis donc facilement laissé prendre à cette histoire, surtout que les personnages principaux, malgré leur « particularités », ont quand même des caractères et des défauts bien humains, ce qui permet au lecteur de s'identifier à l'un ou l'autre assez facilement. Rose et Annwenn, les filles du récit, ne sont pas faibles et démunies face aux aléas qu'elles rencontrent, comme c'est parfois encore le cas dans ce genre de littérature. Rose est parfois un peu exaspérante aux yeux des adultes qui cherchent à la préserver, elle est incapable d'obéir sans discuter, et c'est justement ce qui me l'a rendue sympathique. On sent vite le lien très fort entre elle et Gabriel Voltz, sous les polémiques incessantes qui les animent. le père Grégoire est plus classique comme figure, on le sent « droit dans ses bottes », il a abandonné l'Ordre pour rester fidèle à ses valeurs morales. Il représente le pilier de stabilité dans l'histoire, même si lui aussi va faire des entorses à ses principes.
Je n'ai pas trop accroché avec Annwenn, son personnage est plutôt difficile à cerner, j'ai eu l'impression qu'elle ne s'assumait pas. Il y a bien sûr aussi des méchants dans l'histoire, tels que Varga et sa clique, dont l'action rappelle celle des Inquisiteurs, mais lui aussi a des aspects plus complexes. Autour d'eux gravitent les villageois, dont les opinions simplistes et sans nuances m'ont parfois agacée, ils suivent le leader sans trop se poser de question. Et le maire, lié à toutes les victimes d'une façon ou d'une autre est également perçu d'emblée comme trouble et peu sympathique, ce qui est un peu dommage car cela laisse deviner certains aspects de l'histoire trop vite.

Conclusion : Mon ressenti global est positif, j'ai envie de découvrir la suite des aventures de Gabriel Voltz et de Rose, mais je n'ai pas été complètement sous le charme, il m'a manqué quelques éléments dans l'atmosphère pour m'immerger totalement dans ma lecture. J'aurais apprécié également plus de contexte historique. Cependant je pense que le public adolescent-jeune adulte sera séduit par cette nouvelle série de fantastique-fantasy qui se déroule en France, dans un passé relativement proche, et avec des héros des deux sexes. Je n'ai pas été surprise d'appendre que l'auteure est une prof de lettres en collège, elle a très bien su cerner ce qui pourrait captiver des jeunes épris de fantastique avec cette histoire où l'on trouve tous les ingrédients d'un futur grand succès.
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Une découverte totale grâce à l'autrice Marie Reppelin (alias la booktubeuse Muffins and books) lorsqu'elle a présenté le troisième tome dans ses envies d'achats pour 2024. A sa manière d'en parler, j'avais l'impression d'avoir une histoire captivante et atypique, proche de l'Epouvanteur avec un mélange entre histoire et polar. Il n'en fallait pas plus pour piquer ma curiosité et m'empresser d'aller l'emprunter à la médiathèque.

Aussitôt en main, lu dans la foulée et je suis très embêtée. Ma médiathèque n'a pas la suite et la saga n'existe pas en poche, quant à mon budget livres, j'ai déjà le livre du mois que je compte acheter de planifier pour les prochains moins… Donc je vais devoir patienter. Parce nous avons là un très bon premier tome qui donne très envie de se jeter sur la suite !

Le mélange entre historique, polar et fantastique fonctionne totalement et en 300 pages, tout est super bien rythmé entre questions et révélations, mauvais indices et vrais coupables, trahisons et faux semblants, fil rouge pour la trilogie et intrigue propre au premier tome, émotions et actions, tension et humour. Il y avait de tout et tout était bien dosé pour ne jamais s'ennuyer, j'ai lu en deux sessions de lectures ce roman que j'ai trouvé prenant et soigné.

L'atmosphère du Finistère, l'ambiance très poisseuse dans ce village perdu et marqué par des meurtres en série, la traque des Egarés – ces humains maudits qui deviennent des créatures fantastiques, la chape de plomb que représente cette société secrète pour laquelle Gabriel Votz travaille (l'Ordre de la Sainte-Vehme), les ténèbres et la nuit, la chasse à la sorcière, c'est hyper tendu et pesant, parfait pour un univers sombre, mature et violent sans pour autant verser dans la glorification de l'horreur et du vulgaire.

Par ailleurs, j'aime énormément l'humour au poil, acerbe et piquant, avec des répliques bien écrites de la part de tous les protagonistes composés par l'autrice. Tout comme l'attitude de dandy irrévérencieux de Gabriel, c'est ce qu'il faut pour arracher un sourire, pour alléger l'ambiance, pour rire aux dépens des travers des uns et des autres. le texte est vraiment écrit pour être soigné, fin, agréable à lire, avec de très bonnes descriptions, des émotions bien posées et des actions bien menées. Je suis admirative du travail fourni par Karine Martins.

Les personnages sont d'ailleurs nombreux et passionnants, le premier tome nous les présente et les fait déjà évoluer, gagner en profondeur. On s'y attache facilement, les liens sont fascinants autant que les histoires personnelles, il reste des mystères à résoudre et des questions en suspend, mais je suis persuadée que toutes les réponses seront faites avec les tomes suivants. L'autrice a su les décrire, les faire interagir entre eux, j'aime particulièrement le lien entre Votz et sa protégée, Rose, tout comme j'ai adoré la relation amicale et sincère entre Rose et le père Anselme. Et que dire de ces joutes verbales entre Votz et le père Anselme, ça vaut tellement son pesant de cacahuètes.

Gabriel Votz est fascinant, agaçant et irrévérencieux, il sait être aussi fier, orgueilleux que touchant et sensible, il est plein de nuances et ne semble pas être un héros ou un antihéros, juste un homme atypique qui veut des réponses à sa quête personnelle. C'est mon personnage préféré, parce qu'il a su être captivant du début à la fin. Rose est une jeune adolescente incroyable, têtue et débrouillarde, qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui a une manière de parler à Votz qui m'a bien fait rire. J'ai aimé son évolution, j'ai adoré les péripéties vécues et sa sensibilité aux forces occultes qui la rend attachante et fragile. Encore une fois, c'est un personnage tout en variations. le père Anselme, Grégoire de son petit nom, n'est pas en reste, là où je voyais un protagoniste secondaire, quelle excellente surprise au fil du récit, que de vérités à son sujet et quelle force de caractère également !

Quant aux autres personnages, c'est tout l'intérêt du récit, nous sommes tout de même dans une enquête très bien ficelée où chaque rencontre permet d'alimenter en bien comme en mal l'intrigue. Chacun a son rôle à jouer, ses indices, ses alibis, ses motivations et enjeux à collaborer ou pas avec Votz, donc était minutieusement travaillé et distillé pour garder l'attention à son maximum. J'ai d'ailleurs bien aimé l'univers que l'autrice a su mener, nous sommes bien en 1889 et en France, nous sommes bien dans un polar haletant et dans un monde fantastique avec ces créatures fantastiques, ces esprits et ces malédictions, ces forces occultes et ces sociétés secrètes. C'était dense et complet, j'en garderai un excellent souvenir.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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***

Dans la France du XIXéme siècle de Rose et Gabriel, on vit avec des Egarés. Des êtres fantastiques et pas franchement sympathiques que Gabriel est en charge de chasser. C'est d'ailleurs en poursuivant un vampire qu'il a pris sous sa protection cette adolescente têtue et bornée. Rose ne tient pas en place et suit Gabriel jusque dans le Finistère où une enquête plus compliquée que les précédentes les attend. Entre des villageois peu enclin à les aider, des créatures inconnues de Gabriel et les responsables de l'Ordre de la Sainte Vehme, ce drôle de duo est en danger...

Même si je lis de plus en plus de romans ado et jeunes adultes, je ne suis pas amatrice d'histoires fantastiques et encore moins de séries... Il fallait bien mes premières 68 pour m'emmener vers le roman de Karine Martins et je les en remercie sincèrement !!

Grâce à l'écriture rythmée et très imagée de l'auteur, on est très vite embarquée dans ce village sombre et mystérieux. Les multiples rebondissements de l'histoire apporte une lecture captivante et addictive.

Nos adolescents ne peuvent que se projeter facilement dans cet univers et vivre les aventures à travers les yeux de Rose, cette jeune fille épris de liberté et ceux de Gabriel, qui lui aussi aspire à vivre pleinement ce qu'il est vraiment.

Un duo de choc donc pour une série qui devrait plaire !!!
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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J'ai repéré ce roman jeunesse fantastique chez mon libraire avant le confinement : il fait partie de l'alléchante sélection du prix Bouquineurs en Seine de cette année. le visuel de couverture m'a attiré l'oeil – je le trouve vraiment splendide – et la quatrième aussi, qui parle de Finistère. Si bien qu'il y a dix jours, lorsque mon libraire a mis en place un click & collect, j'ai passé commande – comme beaucoup d'entre vous – pour les soutenir et me faire plaisir ; et ce roman en a fait partie.

J'ai tellement bien fait ! La Bête de Porte-vent a été une grande bonne surprise. de l'intelligence, de l'humour, une vraie atmosphère. Un agréable mélange bien dosé de fantastique, de mystères et de rebondissements. Un je-ne-sais-quoi surtout, dans le ton et les relations entre les personnages, qui m'a profondément séduit.

Le roman s'ouvre à Paris en 1887. Rose a seize ans. Elle a été recueillie par Gabriel Voltz après le décès de ses parents, survenu il y a quelques mois. Ils étaient aubergistes près de Saint-Malo… et ont été tués par un vampire. Dans le monde de Karine Martins, les créatures surnaturelles, les goules, lycans et autres thérianthropes existent. Ce sont les Égarés, « des monstres qui se cachent sous une apparence humaine et peuplent le folklore de chaque pays et régions ». L'ordre secret de la Sainte-Vehme traque et détruit ces hérésies partout où elles sévissent, avec Gabriel Voltz pour meilleur bras armé. Et pour cause… lui non plus n'est pas tout à fait ce qu'il semble être. Une nouvelle mission lui est confiée, des morts suspectes ont eu lieu dans un village côtier du Finistère Nord, et il doit s'y rendre toutes affaires cessantes. Problème : Rose, têtue, fouineuse, attachante, en a découvert bien trop sur Gabriel et son travail pour la Confrérie, or la Sainte-Vehme ne tolère aucun témoin… Dans La Bête de Porte-Vent, les monstres ne sont pas toujours où on les attend. « Il avait vu trop d'horreurs commises au nom de Dieu pour garder la foi ». Gabriel se retrouve contraint d'embarquer la gamine avec lui pour la protéger, et débute une enquête semée d'embûches, de surprises et de révélations. On est emportés par la plume inspirée et espiègle de l'auteure, parmi les rochers et les brumes de la côte sauvage Bretonne.

Ce premier tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir est vraiment extra. L'histoire est fouillée, le monde inventé par l'auteure se tient admirablement de bout en bout, et même si le public visé est adolescent, elle ne ménage en rien ses personnages et n'hésite jamais à les malmener. Un gros suspense et son lot de révélations ouvrent la fin du volume sur une suite qu'il me tarde déjà de découvrir. Youpi !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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critiques presse (2)
Ricochet
28 janvier 2021
À la fois drôle, inquiétant et captivant, on dévore ce roman comme le loup-garou ses victimes !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Actualitte
27 juillet 2020
Suspense et frissons garantis dans cette histoire pleine de rebondissements où tout n’est que mensonges et suspicions. On attend la suite avec une très grande impatience !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Personne n’est plus mort qu’un homme qui ne peut pas mourir. Je n’ai d’existence aux yeux de personne, je ne peux pas rester au même endroit très longtemps. Je n’ai pas d’attaches, pas de famille, pas d’amis… tout simplement pas de vie.
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Personne n'est plus mort qu'un homme qui ne peut pas mourir. Je n'ai d'existence aux yeux de personne, je ne peux pas rester au même endroit très longtemps. Je n'ai pas d'attaches, pas de famille, pas d'amis... tout simplement pas de vie !
(page 240)
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- Essayer quoi ? d'aller frapper à toutes les portes du village en espérant qu'une bête d'une toise et demie avec une gueule de loup vienne t'ouvrir ? Tâche de rester en vie et de ne pas t'attirer de problèmes pendant ne serait-ce que vingt-quatre heures... Je t'ai retrouvée à moitié morte dans les bois il y a quelques jours. Hier, je t'ai ramassée inconsciente parce que tu invoques des esprits sans rien connaître à ce sujet. Ce n'est pas un jeu!
(page 214)
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-J’ignore ce qu'il y a de plus terrible : ne pas pouvoir mourir ou la solitude qu'impose l'immortalité
-Le plus douloureux, c'est de se l'entendre dire. Je devrais vous le faire regretter
(page 263 )
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- Courir après les démons en espérant ne pas être rattrapé par les siens est une illusion, mon petit.
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