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Citations sur Le capital, tome 1 (15)

 Après moi le déluge ! Telle est la devise de tout capitaliste et de toute nation capitaliste .
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La production capitaliste [...] détruit non seulement la santé physique des ouvriers urbains et la vie spirituelle des travailleurs ruraux, mais trouble encore la circulation matérielle entre l'homme et la terre, et la condition naturelle éternelle de la fertilité durable du sol.
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Le capitaliste commence par se dispenser du travail manuel. Puis, quand son capital grandit et avec lui la force collective qu'il exploite, il se démet de sa fonction de surveillance immédiate et assidue des ouvriers et des groupes d'ouvriers et la transfère à une espèce particulière de salariés. Dès qu'il se trouve à la tête d'une armée industrielle, il lui faut des officiers supérieurs (directeurs, gérants) et des officiers inférieurs (surveillants, inspecteurs, contremaîtres), qui, pendant le procès de travail, commandent au nom du capital.
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L'accumulation du capital, qui n'apparait à l'origine que comme l'élargissement quantitatif de celui-ci, s'accomplit, ainsi que nous l'avons vu, dans un changement qualitatif continuel de sa composition, dans une augmentation permanente de sa composante constante aux dépens de sa composante variable.
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Tout progrès de l’agriculture capitaliste est non seulement un progrès dans l’art de piller le travailleur, mais aussi dans l’art de piller le sol; tout progrès dans l’accroissement de sa fertilité pour un laps de temps donné est en même temps un progrès de la ruine des sources durables de cette fertilité. Plus un pays, comme par exemple les États-Unis d’Amérique, part de la grande industrie comme arrière-plan de son développement et plus ce processus de destruction est rapide.
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Si Le Capital demeure aujourd'hui une œuvre "en phase" avec l'histoire réelle et la culture universelle, parente des très grands livres de la littérature, c'est sans conteste en vertu du sentiment que ce livre orchestre de plus en plus profondément le chant du monde réel, malgré le vieillissement de nombreuses figures objectives. Mais c'est aussi sans doute parce que les lecteurs y perçoivent secrètement, sous les démonstrations massives, l'inquiétude d'un défi longtemps solitaire au Moloch capitaliste universel et à son arrogante prétention à l'évidence "naturelle". (Préface de Jean-Pierre Lefebvre)
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le coeur de l'homme est quelque chose d'étrange, surtout quand l'homme le porte dans sa bourse.
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La composition du capital doit être prise en un double sens. Du coté de la valeur, elle se détermine par la proportion selon laquelle il se divise en capital constant, ou valeur des moyens de production, et capital variable, ou valeur de la force de travail, somme globale des salaires. Du côté de la matière, telle qu'elle fonctionne dans le procès de production, tout capital se divise en moyens de production et force de travail vivante. Cette composition se détermine par le rapport entre la masse des moyens de production employés, d'un côté, et la quantité de travail requise pour employer ceux-çi, de l'autre. (...) Chaque fois qu'il sera question de composition du capital sans autre précision, il faudra toujours comprendre composition organique du capital. (Chapitre XXIII - La loi générale de l'accumulation capitaliste)
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La marchandise que je t'ai vendue se distingue de la tourbe des autres marchandises, parce que son usage crée de la valeur, et une valeur plus grande qu'elle ne coûte elle-même. C'est pour cela que tu l'as achetée. Ce qui pour toi semble accroissement de capital, est pour moi, excédant de travail.
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Et il atteint son but en abrégeant la vie du travailleur, de même qu'un agriculteur avide obtient de son sol un plus fort rendement en épuisant sa fertilité.
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