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Critique de Alfaric


Mistgun remporte son combat contre le roi-démon Dragnir. Mort de rire ! La magie repartant sur Earthland, la team Nastsu et les exceeds suivent le même chemin d'où grands adieux. Carla demande ensuite à Chagot des explications sur leur prétendu mission : nouvelle pluie d'incohérences…

Panther Lily ramène à la guilde une prisonnière qui s'avère être Lisana : nouvelle pluie d'incohérences…


Suivent quelques interludes :


Les derniers chapitres du tome sont consacrés aux examens pour devenir mage de rang S : 8 candidats sont sélectionnés pour tenter leur chance et doivent choisir leur coéquipier pour cette difficile épreuve…

Tout ce petit monde est transporté sur l'Île Tenrô, qui est un gros clin au JRPG culte "Secret of Mana"… Mais nous sommes chez Hiro Mashima, donc toutes meufs sont en bikini alors que tours les mecs restent habillés (sauf Grey qui lui est complètement à poil bien sûr ^^).

8 chemins mènent à la deuxième épreuve : 3 mènent à un combat contre un mage de rang S, 4 mènent à un combat contre une autre équipe, 1 est exempté de combat… Evidemment premiers arrivés, premiers servis !
Kanna et Lucy se coltinent Fried Justin et Bixrow dans un combat bien boobesque, mais pour une fois c'est totalement assumé donc assez drôle (même si une nouvelle fois incohérent puisque Fried Justin censément être en détresse face aux jeunes filles dénudées n'avait rencontré aucun problème lors de sa confrontation avec Mirajane en en tenue de prostipute démone…)
Nastu lui, retrouve Gildarts dans une très chouette double planche finale (dommage que le personnage soit un plagiat à peine déguisé de Shanks le Roux de "One Piece"…)

Un peu horripilé par les nouvelles pluies d'incohérences qui parsèment ce tome, mais j'ai bien kiffé les derniers chapitres consacrés aux épreuves pour devenir mage de classe S et c'est plutôt de bon augure pour ce nouvel arc.


"Fairy Tail" c'est pour moi un petit plaisir, car l'auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu'il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c'est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C'est quoi ce délire ! ») j'accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c'est nul. Qui aime bien châtie bien, et je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle oeuvre, et s'avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Mais il est d'une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l'évolution du monde du manga. Il m'est décidément assez sympathique…
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