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Critique de Alfaric
Les dessins sont vraiment bons, mais il ne faut surtout pas se pencher sur le fond…
Une fois de plus j'y avais vraiment cru, mais une fois de plus on retombe dans le schéma utilisé à chaque arc du manga : méchants attaquer Fairy Tail, Fairy Tail riposter contre méchants, Fairy Tail se prend une branlée mais finit par l'emporter grâce à la force de l'espoir et de l'amitié… Pire passé un cap, j'ai eu l'impression d'être dans un manga réalité :
- mise en place de bon aloi
- exposition des personnages amenés à s'affronter
- temporisation, le temps pour l'équipe de production de recueillir les avis du public et de déterminer quels personnages suscitent l'intérêt… Au secours !
- réécriture de scénario en fonction de la cote de popularité des personnages précédents exposés…
Bref, le fan-service devient la seule ligne directrice du manga et c'est du gâchis car Hiro Mashima a du talent.
Et je ne parle même pas des emprunts à peine déguisés, car dès l'illustration de couverture on aperçoit les sosies de Jean-Pierre Polnareff de Stardust Crusaders et d'Hikaru d'Angelic Layer, deux mangas bien populaires au Japon…
Tout commence pourtant très bien avec Maître Makarof qui pour stopper Grimoire Heart à lui tout seul déploie tout sa puissance superbement mise en scène: il s'apprête à la lance l'ultime sort de la loi des fées quand Maître Hadès menace de lancer à son tour l'ultime sort de la loi du Grimoire. Makarof affronte alors Hadès en combat singulier avant de succomber…
Les troupes de Grimoire Heart débarquent en masse, et comme dans n'importe quel sentaï elles se sont laminées par Fairy Tail quand ce n'est pas par leurs propres chefs (les méchants tuent leurs sbires pour montrer à quel point ils sont particulièrement méchants ! mdr)
On enchaîne avec le combat entre le maître du feu de Fairy Tail et le maître du feu de Grimoire Heart (évidemment on temporise en mettant en avant l'adversaire le plus basique et le plus facile à mettre ne scène). le concept de chasseur de dieu est grosbill au possible et amène une pluie d'incohérences…
Azuma lamine Panther Lily, Wendy, Mirajane et Lisana…
Rusty Rose lamine Elfman et Ever Green…
A l'image de Gerald dans l'arc du Nirvana, on voit que Zeleph ne sert à rien à part amener du teasing et une nouvelle pluie d'incohérences. On nous apprend toutefois que Grimoire Heart veut maître la main sur le mage noir pour instaurer un empire de la magie où les non-magiciens serrait amenés à disparaître (alors que dans l'arc précédent on avait des non-magiciens qui voulaient se débarrasser des magiciens pour fonder une nouvelle ère).
L'idée est plutôt bonne (elle avait été mise en avant par Roger Zelazny dans son "Franc Sorcier"), mais wait and see !
"Fairy Tail" c'est pour moi un petit plaisir, car l'auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu'il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c'est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C'est quoi ce délire ! ») j'accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c'est nul. Qui aime bien châtie bien, et je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle oeuvre, et s'avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Mais il est d'une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l'évolution du monde du manga. Il m'est décidément assez sympathique…
Une fois de plus j'y avais vraiment cru, mais une fois de plus on retombe dans le schéma utilisé à chaque arc du manga : méchants attaquer Fairy Tail, Fairy Tail riposter contre méchants, Fairy Tail se prend une branlée mais finit par l'emporter grâce à la force de l'espoir et de l'amitié… Pire passé un cap, j'ai eu l'impression d'être dans un manga réalité :
- mise en place de bon aloi
- exposition des personnages amenés à s'affronter
- temporisation, le temps pour l'équipe de production de recueillir les avis du public et de déterminer quels personnages suscitent l'intérêt… Au secours !
- réécriture de scénario en fonction de la cote de popularité des personnages précédents exposés…
Bref, le fan-service devient la seule ligne directrice du manga et c'est du gâchis car Hiro Mashima a du talent.
Et je ne parle même pas des emprunts à peine déguisés, car dès l'illustration de couverture on aperçoit les sosies de Jean-Pierre Polnareff de Stardust Crusaders et d'Hikaru d'Angelic Layer, deux mangas bien populaires au Japon…
Tout commence pourtant très bien avec Maître Makarof qui pour stopper Grimoire Heart à lui tout seul déploie tout sa puissance superbement mise en scène: il s'apprête à la lance l'ultime sort de la loi des fées quand Maître Hadès menace de lancer à son tour l'ultime sort de la loi du Grimoire. Makarof affronte alors Hadès en combat singulier avant de succomber…
Les troupes de Grimoire Heart débarquent en masse, et comme dans n'importe quel sentaï elles se sont laminées par Fairy Tail quand ce n'est pas par leurs propres chefs (les méchants tuent leurs sbires pour montrer à quel point ils sont particulièrement méchants ! mdr)
On enchaîne avec le combat entre le maître du feu de Fairy Tail et le maître du feu de Grimoire Heart (évidemment on temporise en mettant en avant l'adversaire le plus basique et le plus facile à mettre ne scène). le concept de chasseur de dieu est grosbill au possible et amène une pluie d'incohérences…
Azuma lamine Panther Lily, Wendy, Mirajane et Lisana…
Rusty Rose lamine Elfman et Ever Green…
A l'image de Gerald dans l'arc du Nirvana, on voit que Zeleph ne sert à rien à part amener du teasing et une nouvelle pluie d'incohérences. On nous apprend toutefois que Grimoire Heart veut maître la main sur le mage noir pour instaurer un empire de la magie où les non-magiciens serrait amenés à disparaître (alors que dans l'arc précédent on avait des non-magiciens qui voulaient se débarrasser des magiciens pour fonder une nouvelle ère).
L'idée est plutôt bonne (elle avait été mise en avant par Roger Zelazny dans son "Franc Sorcier"), mais wait and see !
"Fairy Tail" c'est pour moi un petit plaisir, car l'auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu'il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c'est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C'est quoi ce délire ! ») j'accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c'est nul. Qui aime bien châtie bien, et je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle oeuvre, et s'avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Mais il est d'une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l'évolution du monde du manga. Il m'est décidément assez sympathique…
