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Critique de Alfaric


Après la phase les méchants attaquent Fairy Tail, nous entrons dans la phase Fairy Tail riposte contre les méchants :
- le combat entre Léo du Lion et Caprico du Capricorne (bravo l'originalité du naming ! ^^) aurait pu être très bien mais il est inutilement compliqué avec une accumulation de trucs repiqués d'ailleurs, ni développés ni exploités…

- le combat contre Kain Hikaru le sumotori adepte des poupées vaudoues n'est qu'une succession de gags burlesques, mais je n'ai ni ri ni souri une seule fois donc pour moi cela été aussitôt lu aussitôt oublié !
- le combat contre Melty est plutôt intéressant, puisque que l'autiste des Frères du Purgatoire qui hait Grey de tout son coeur affronte la neurasthénique de Fairy Tail qui aime Grey de tout son coeur avant t'utiliser un triple lien sensoriel pour installer « l'impasse du désespoir » : les dommages subis par les deux magiciennes se répercutent l'une sur l'autre et sur Grey, donc si l'un des deux magiciennes meurent Grey aussi…
Mais quand tout semble perdu, la force de l'espoir et de l'amitié triomphe malgré tout !

Sinon pas mal de rebondissements qui peuvent être sympas si le mangaka ne fait pas n'importe quoi :
- Kanna abandonne ses compagnons pour retrouver la Tombe de Mavis et de devenir mage de rang S
- Danbalt abandonne ses collègues du Conseil de la Magie pour combattre aux côté de Fairy Tail
- Hadès qui empêche Bluenote Stinger son terrible second
- Grey qui fait la connexion entre Ultia et Oul
Je me demande toutefois ce que fout Zeleph le mage noir qui finalement ne sert à rien du tout…


"Fairy Tail" c'est pour moi un petit plaisir, car l'auteur dégage tellement de bonne volonté et de bonne humeur qu'il utilise les codes du genre sans trop tomber dans les clichés malgré la répétitivité, et pour ne rien gâcher ses dessins ne font que gagner en qualité au fil des tomes. Quand il fait du bon vieux nekketsu c'est cool, quand il fait des loufoqueries à la "One Piece" (toujours signalées par un « C'est quoi ce délire ! ») j'accroche moyen, quand il fait du trop de fanservice c'est nul. Qui aime bien châtie bien, et je ne suis pas dupe de ses limitations : le mangaka a du mal avec son propre côté fanboy de telle ou telle oeuvre, et s'avère assez peu sûr de lui, se laissant trop facilement influencer par ses assistants, ses éditeurs ou ses lecteurs. Mais il est d'une grande sincérité dans ses postfaces où il évoque ses hésitations, ses erreurs mais aussi ses souhaits quant à l'évolution du monde du manga. Il m'est décidément assez sympathique…
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