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Critique de Alfaric


Durant les années 1990 j'ai été un manga addict enchaînant titres sur titres… avant de finalement passer à autres choses avec la généralisation des séries dépassant les 50 tomes. Maintenant que la médiathèque municipale est bien achalandée dans ce domaine, je m'y remets de plus belle. En tant qu'amateur fantasy, mon premier s'est porté sur le phénomène "Fairy Tail"…
L'univers des mangas est pleins de conventions à et de gimmicks éculés, et la galaxie shonen est de loin la plus touchée par les effets de modes en étant régulièrement victimes de guerres des clones... Je ne connaissais pas du tout l'auteur Hiro Mashima, et pourtant j'ai l'impression de le connaître son style et ses idées depuis une éternité tellement tout est souvent repiqué d'ailleurs. C'est quand même bien dommage pour un mangaka qui n'a jamais subit l'influence d'une école ou d'un mentor de n'avoir pas su apporter de véritable plus-value personnelle à ses nombreux emprunts / hommages…


Intercalé entre les arcs accomplis de la guerre des guildes et de la Tour du Paradis, ce tome 9 est un pur tome de transition voire de remplissage.

On assiste d'abord au dénouement de l'affrontement entre Fairy Tail et Phantom Lord : José prend sa pâté, on reconstruit la guilde, Maître Makarof passe en jugement… et Lucy va dire ses quatre vérités à son père qui est la cause de tout ce bordel avant d'arracher ses vêtements... (Soupir.)
Ensuite l'équipe la plus forte de Fairy Tail part en mission pour aider un metteur en scène à réaliser son rêve de représenter sa pièce de théâtre (d'une nullité crasse, il faut bien l'avouer). Evidemment Erza la dominatrice se déguise en homme et après avoir perdu ses vêtements Lucy se retrouve en petite culotte noire et en bas résilles devant une foule en délire… (Gros soupir.)

Ensuite nos compères repartent en mission : une bataille de polochons, le Minotaure de Lucy qui demande à Erza de le punir très sévèrement et Lucy qui manque de se faire violer par deux agresseurs sexuels magiciens... (Très gros soupir.)

Le chapitre 72 est consacré au personnage de Loki dont on apprend le passé tragique… et la véritable identité !
Il relève bien le niveau de ce tome en faisant appel aux sentiments habituels du shonen : l'espoir et l'amitié.
Dommage de continuer à en faire des caisses sur les adolescentes à longues jambes et à forte poitrine : outre une cosplayer en tenue légère et suggestive placée dans 2 ou 3 situations tendancieuses, pas moins de 20 à 30 cases sont consacrées aux seins ou aux fesses de Lucy en gros plans, en plongée ou en contre-plongée… faire du fanservice à ce point là, c'est nul sinon vulgaire ! (d'un autre côté quant on voit l'illustration de couverture de ce tome, on devait s'attendre un peu beaucoup à cela). Non, Lucy collectionnant les clés d'invocation toujours protégée par Natsu n'égalera pas Bulma collectionnant les dragon balls toujours protégée par Goku. Néanmoins, grâce à l'histoire de Léo du Lion, j'évite la détestation et donc de donner à ce tome la note de 1 étoile.

On notera que çà et là, Hiro Mashima fait un peu de foreshadowing pour la suite de sa série :
- la succession de Maître Makarof, entre Mistgun, Gilders et Luxus son petit-fils
- le fil directeur de la disparition des grands dragons le 7 juillet de l'an 777
- l'ambiance de plus en plus tendue au sein du Conseil de la magie…
On s'approche du tome 10, et je m'aperçois que presque tous les personnages ont vu leur histoire personnelle être développée, sauf celle du héros principal Natsu Dragnir (qui non seulement n'a pas été approfondi mais en plus n'a aucunement évolué depuis le tome 1)… C'est la malédiction du shonen sauce nekkestu ! ^^


To be continued…
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