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Critique de Kcendre


Avis mitigé. Certes, on est happé, emporté par le style acéré et vif de Gabrielle Massat (dont j'avais beaucoup aimé le goût du rouge à lèvres de ma mère), on s'attache à Yannick, le héros, un petit malfrat qui vit grâce à la vente de tableaux volés ou de faux que des experts authentifient, même s'il a souvent un comportement insupportable, capricieux, amoureux d'un truand qui semble ne pas faire grand cas de lui. Cependant pénétrer dans le monde du trafic d'art, c'est mettre le nez dans les affaires d'une pègre pas toujours raffinée! de la violence, de la pure, il y en a!
Cependant encore, la déliquescence progressive mais inéluctable du jeune homme autour de qui tourne toute cette histoire, nous entraîne, à sa suite, vers la mort. Dès les premières pages, on sait qu'il a été empoisonné : il a dû ingurgiter trente grammes de paracétamol. Une façon de tuer originale - pas efficace dans le cas présent, mais désastreuse pour le foie, d'autant plus que la greffe reçue est en train d'être rejetée.
Alors, avis mitigé parce que, d'un côté, malgré son obsession à se détruire par amour (à ce qu'il dit), je me suis attachée à cet homme incapable de rester seul quelques heures mais, d'un autre côté, cette longue agonie secouée par les crises du couple que Yannick forme avec Phoenix (un de ses différents noms) et par des actes d'une violence crue me laissent un goût presque pâteux dans la bouche... A moins que ce soit, justement, l'objectif de l'auteure, auquel cas, elle a parfaitement réussi!
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