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Critique de Masa


Rook 6- Dernier tome de la série, sous le signe du feu. de retour dans sa ville de Californie – près de Los Angeles – Jim Rook retrouve sa classe Spéciale II endeuillée par le décès de deux élèves.
Au début, nous faisons la connaissance d'un étrange tableau. Tout de suite, je pense à l'excellent « Le portrait du mal ». Toutefois, la comparaison s'arrête là. Autre ressemblance : « Le trône de Satan » où là, c'est plus flagrant.
Je reste assez déçu par ce dernier acte. Si l'histoire s'avère être originale et surtout très Fantastique, le résultat est décevant. le livre peine à démarrer et ce n'est qu'autour de la centième page, que l'on découvre l'intrigue. On pourrait croire que tout s'emballe par la suite, mais il n'en n'est rien. L'auteur reste sur une narration sans relief où le manque de dynamisme fait défaut.
L'horreur et l'épouvante n'existent pas dans « Magie des flammes ». le récit est avant tout centré sur le Fantastique, avec d'étranges apparitions. J'aime bien ce dosage surnaturel et le manque d'hémoglobine ne me choque pas. Sur ce point, Graham Masterton réussit son pari.
Toutefois, le récit est empli de choses qui gâchent la lecture. Jim Rook étant parti à Washington, il revient après une mauvaise aventure dont il ne mentionnera jamais les faits exacts. J'ai eu l'impression de rater quelque chose – comme si j'avais zappé un tome de la série.
Autre fait qui m'a déconcerté est la présence d'une directrice adjointe, véritable casper de l'histoire. On la rencontre une fois, puis elle disparaît complètement du livre, alors que ses prédécesseurs eurent connu un rôle plus important.
Bref, ces petits désagréments ont fait que je n'ai pu apprécier totalement ce sixième tome.

Quand on connaît le talent imaginaire de l'auteur, on se dit qu'il est passé à côté de son roman. L'histoire aurait pu être bien mieux exploité. Au final, je ressens comme un arrière-goût d'inachevé.
Dans cet épisode, Jim Rook me déçoit par sa naïveté. Une fois de plus, il fait confiance à n'importe qui et dévoile son don à tout le monde. On a beau savoir qu'il se fait entourloupé, il continue à se corrompre. L'auteur nous rabâche plusieurs fois l'origine de ses facultés sensorielles, ce qui est énervant.

Le tout donne une saga magnifique – hormis les deux dernières fausses notes. C'est dommageable, d'autant plus que l'on s'attache à Jim Rook et ses élèves.
Il est préférable de lire dans l'ordre, car l'auteur s'amuse à faire des allusions aux précédents ouvrages. Après six livres des qualités diverses, j'avoue ne pas m'être lassé. Je suis déçu par ces deux derniers opus et également du fait que cette saga soit terminée.
La série de Jim Rook est abordable par chaque personne, tant le degré d'horreur et d'épouvante est minime. Elle se résume davantage à du vrai Fantastique, comme on en voit peu. Merci à Fleuve noir et Pocket de l'avoir édité – bien qu'aucun signe distinctif ne distingue l'ordre des livres. Comme je l'ai évoqué dans « Magie vaudou », ce serait bien qu'un éditeur décide de rassembler ces six livres en une seule intégrale.
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