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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est
une
plantade. En gros. Si, si.
« Quand je connaîtrai l’amour… ce sera pour toujours… ou je ne connaîtrai jamais l’amour… »
- Quelle est la capitale du Chili ? avait-il demandé un jour à Ricky Herman.
Mark Foley avait vivement levé la main et dit:
- Je sais ! Con Carne !
Meissner et Jung ont travaillé ensemble durant plusieurs années, et ils ont échangé une correspondance très importante. Finalement, en 1933, ils en sont arrivés à la conclusion qu'il y avait des preuves évidentes, sinon indiscutables, que des personnes et des lieux créés dans des romans et des tableaux, si les lecteurs ou les spectateurs croyaient en eux avec une conviction suffisante, pouvaient effectivement se manifester dans le monde réel. Ils pouvaient revêtir une forme physique... certaine fois, ils avaient seulement l'aspect de fantômes, mais d'autres fois, ils étaient tout à fait matériels (Il sourit pour lui-même.)
C'est exactement comme si Peter Pan demandait qu'il y ait suffisamment d'enfants qui croient aux fées pour que Clochette reste en vie.
" Maman, il y a tellement de mal dans le monde, et les gens passent à côté sans le voir comme s'il était invisible. " Il a dit que son accident lui avait donné des lunettes spéciales, si vous comprenez ce que je veux dire. Avant l'accident, il pouvait s'asseoir dans une pièce et celle-ci semblait remplie d'amis. Mais après l'accident, il pouvait voir qu'il y avait également des démons dans la pièce, et des gens habités par le mal, et des esprits tellement lubriques qu'il refusait de les décrire à quiconque. Et pourtant tous ses amis étaient tranquillement assis, comme s'ils ne voyaient rien du tout.
"Pourquoi serait-ce si différent de la chair humaine ? Surtout quand on pense que ces bœufs, ces moutons et ces porcs que vous mangez – vous n’êtes pas juif, n’est-ce pas ? – sont tous assassinés , pour ainsi dire. Aucun d’entre eux ne se porterait volontaire pour être mangé, si on lui donnait le choix. Alors que les êtres humains qui sont mangés ici le sont parce qu’ils veulent l’être, de leur propre volonté. N’est-ce pas bien plus moral ?"
À mon avis, c’était la même personne qui essayait d’entrer en contact avec les deux femmes, qui essayait de leur communiquer la peur sans nom qui l’étreignait. Je supposai qu’il s’agissait sans doute d’une femme, mais on ne peut jamais être sûr de rien avec les esprits. Ils sont censés être plus ou moins asexués, et je suppose que ce doit être plutôt difficile de vouloir faire l’amour à une délicieuse revenante avec rien de plus substantiel qu’un pénis ectoplasmique.
Vous savez ce que je prenais au petit déjeuner, il y a seulement six semaines de cela ? Deux sandwiches au beurre de cacahuète et à la gelée, avec du bacon bien croquant et des frites.
- C'est ce qui a tué Elvis, fit remarquer Jim.
- Oh, bien sûr, je le sais. Mais je ne faisais pas d'excès. Avec, je mangeais une tomate et une feuille de laitue.
Jonathan s'approcha et regarda le fauteuil, fasciné.
- Que font tous ces gens ? finit-il par me demander.
M. Grant, les mains jointes devant lui, dit :
- Je pense qu'ils tombent de l'enfer vers un autre cercle inférieur. Et, comme vous pouvez le voir, cette perspective ne semble guère les enthousiasmer.
- Pourquoi est-ce qu'ils n'ont pas de vêtements ? demanda Jonathan.
- Ils vont prendre un bain, intervins-je.
Je jetai à M. Grant un regard désapprobateur : il avait empiété sur mes prérogatives paternelles en répondant à la première question. Je pense que Jonathan a droit à la vérité, mais toutes ces imbécilités à propos de l'enfer et de ses cercles inférieurs, quoi que cela puisse être, eh bien, ce n'étaient que des imbécilités. Et je ne voulais pas que mon fils entende des âneries pareilles.
- Je peux m'assoir dessus ? dit Jonathan.
- Vas-y, lui dis-je.
-Non ! dit précipitamment M. Grant
" - Barbare ? Non. C’est l’acte de dévotion religieuse le plus exalté que je connaisse. Il exige une dévotion à l’égard de Dieu dont vous ne pouvez imaginer la force. Il montre de façon concrète comment l’esprit peut triompher de la chair. Dévorer le corps même que Dieu vous a donné est la façon la plus sûre d’approcher une authentique sainteté."
Je suis fasciné par le front de mer… Le genre de plage que Lewis Carroll décrit dans « Le morse et le charpentier », où la vie se retrouve sens dessus dessous et où tout peut arriver. La grève est nostalgique, isolée et étrange. J’aime bien descendre sur la plage à la nuit tombée et écouter le ressac dans le noir.