Aie aie aie!
Masterton et moi décidément, on ne fait pas bon ménage!
Après les deux premiers tomes de
Manitou, je me suis penchée sur
Magie Indienne qui était dans ma bibliothèque depuis un bon moment.
C'est la première fois de ma vie qu'à 10 pages de la fin d'un roman, j'en ai tellement marre que j'en commence un nouveau, histoire de faire une pause!
Je pense que cela résume mon état d'esprit lors de la lecture de ce livre.
Jim Rook, un professeur très impliqué est doté d'un don bien particulier. Il peut voir les esprits et les fantômes.
Quand Martin Amato, un des joueurs de l'équipe de football du lycée est retrouvé mort sur une plage, les soupçons se portent directement sur les frères sur protecteurs de Catherine Oiseau Blanc, sa petite amie d'origine navajo.
Impliqué malgré lui dans cette sombre histoire, Jim ne croit pas en la culpabilité des frères. Il va alors devoir chercher la vérité, qui va être plus sombre qu'il ne le pensait.
Je pense que la lecture de ce roman m'a été en partie gâchée par le résumé au dos du livre (qui contient des erreurs en plus de cela). Quasiment toute l'histoire y est révélée, ce qui est dommage.
J'aime le style d'écriture de l'auteur mais la tournure que prend l'histoire est un peu prévisible et sans surprises.
Le fond de l'histoire est pourtant intéressant puisqu'il traite des navajos et de leur désir de vengeance sur l'homme blanc pour avoir massacré ce peuple amérindien dans le passé. Mais j'ai trouvé le tout pas très recherché.
J'ai aimé le passage dans l'avion, mais hélas, en globalité les moments de frayeur sont inexistants.
J'ai trouvé la fin ridicule: le combat entre Jim Rook et Frère Chien qui devient un match de football américain lorsque Jim lui prend son coeur. de plus, le happy end où tout le monde se réconcilie, puis les résurrections...c'est un peu trop pour une histoire classée dans la catégorie terreur!
Un roman assez court mais que j'ai eu beaucoup de mal à terminer.
Pas de rebondissements qui surprennent et qui tiennent en haleine, et le tout est prévisible.
Bref, encore une histoire qui sera vite oubliée.