C'est une très bonne histoire d'horreur qui possède ses scènes d'anthologies gore à ne pas mettre entre toutes les mains... Elle aurait pu être un peu plus ambitieuses néanmoins et souffre notamment d'une certaine unité de lieu et d'une certaine facilité dans le dénouement. Ce n'est pas si étonnant car c'est le roman est court et sans temps mort.
C'est également un hommage à
Lovecraft et au mythe de Cthulhu (K'malah ici), et à sa nouvelle le Rodeur sur le seuil, comme indiqué par l'auteur dans sa postface.
L'édition que j'ai pu lire est assez originale car elle possède 2 fins.
Masterton explique d'ailleurs lui même que c'est son éditeur qui lui a demandé de réécrire complètement les 2 derniers chapitres, sinon il ne publiait pas l'ouvrage !
Et curieusement ce n'est pas cette fin ré écrite que j'ai préféré, elle est un peu trop délirante, et surtout nullifie complètement une bonne idée de fond comme quoi
Les indiens avaient été partiellement anéanties par des virus apportées malgré eux par les premiers colons et qui est le point faible de l'horrible Misquamacus. La fin originale est plus cohérente avec le reste de l'histoire.
En marge de l'histoire, j'y ai trouvé aussi un certain plaidoyer en faveur des natives americans (avec une mise en avant de leur culture et mythologie) mais reste lucide: SI l'un des personnages principaux 'mentionne qu'ils sont entrain de payer ce que les colons du XVIIième ont pu infliger aux indiens, un autre lui rappelle que s'il avait du tenir un fusil à cette époque face aux "sauvages" il s'en serait probablement servi.
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