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Critique de Meps
Devant la nécessité où je me trouvais de lire une histoire de fantômes ou de maison hantée, je me suis dit qu'il serait intéressant de lire un spécialiste du genre. Mes recherches m'ont amenées à Graham Masterton.
Lire un spécialiste est-il toujours une garantie de plaisir de lecture ? Bien sûr, on sent la maitrise du rythme du roman horrifique, le suspense est entretenu avec talent tout au long de l'histoire, on retient sa respiration à chaque rebondissement. Évidemment, on a des hauts-le-coeur devant les scènes les plus gore, où l'auteur semble avoir tendance à tout de même un peu se complaire.
Mais sinon, au delà, qu'y a-t-il ? le style n'est que recherche d'efficacité, le but semble n'être que le frisson, sans grande épaisseur pour les personnages ou le background. Allez, on peut admettre que le fonds historique qui justifie l'intrigue (l'annexion de certaines terres indiennes par le colon blanc, au mépris des traditions... et des esprits) donne un peu de liant culturel au tout.
Mais certains clichés raciaux ne manquent pas de surgir (l'Indien restera forcément un danger dont l'homme blanc doit se débarrasser) et le bon WASP doit finir par triompher.... en ayant perdu quelques litres de sang au passage... J'avoue que je ne peux que faire la comparaison avec un Stephen King qui sait donner beaucoup plus de consistance à son ensemble et faire presque oublier qu'il est un écrivain de romans d'horreur... là où d'autres ne sont que cela.
Lire un spécialiste est-il toujours une garantie de plaisir de lecture ? Bien sûr, on sent la maitrise du rythme du roman horrifique, le suspense est entretenu avec talent tout au long de l'histoire, on retient sa respiration à chaque rebondissement. Évidemment, on a des hauts-le-coeur devant les scènes les plus gore, où l'auteur semble avoir tendance à tout de même un peu se complaire.
Mais sinon, au delà, qu'y a-t-il ? le style n'est que recherche d'efficacité, le but semble n'être que le frisson, sans grande épaisseur pour les personnages ou le background. Allez, on peut admettre que le fonds historique qui justifie l'intrigue (l'annexion de certaines terres indiennes par le colon blanc, au mépris des traditions... et des esprits) donne un peu de liant culturel au tout.
Mais certains clichés raciaux ne manquent pas de surgir (l'Indien restera forcément un danger dont l'homme blanc doit se débarrasser) et le bon WASP doit finir par triompher.... en ayant perdu quelques litres de sang au passage... J'avoue que je ne peux que faire la comparaison avec un Stephen King qui sait donner beaucoup plus de consistance à son ensemble et faire presque oublier qu'il est un écrivain de romans d'horreur... là où d'autres ne sont que cela.
