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Critique de jamiK
Le Roman de Renart est une farce satirique écrite entre le XIIe et XIIIe siècle. Elle regroupe plusieurs aventures de Renart (le mot Renard pour désigner cet animal vient en fait de ce roman, avant on disait un goupil), héros espiègle, malin mais aussi malhonnête et cruel. le graphisme de Thierry Martin est classique, presque dans l'esprit de l'école de Marcinelle (Macherot), du magazine Spirou, et très dynamique, j'aime beaucoup la représentation des arbres, de la forêt, le trait est dynamique et vif. Beaucoup de scènes se passent la nuit ou dans la neige, du coup, les couleurs sont subtilement nuancées, beaucoup de tons de gris, de bleus… L'ensemble est vivant. le scénario laisse beaucoup de place à l'image, les dialogues sont simples, loin du style médiéval, s'accordant pour une lecture pour jeune public.
Cet album comprend les épisodes suivants :
- Renart et les anguilles
- La pêche à la queue
- le partage de l'andouille
- Les jambons d'Ysengrin
- Primault et le lardier du vilain
- Renart et Primault à la foire
- Epilogue
L'adaptation est très réussie, vivante, moderne tout en étant respectueuse de l'oeuvre originale. Ce qui me surprend à cette lecture, c'est son aspect amoral et violent. Quand j'étais en CP CE1, on nous faisait lire quelques épisodes de ces aventures en classe, c'était au début des années 70. Je me souviens quand même que “La pêche à la queue” m'avait marqué, avec la queue d'Ysengrin qui se faisait tranchée à la machette ! C'était dans la version de 1960 éditée au Père Castor, écrite par Paul Faucher et illustrée par Beuville.
Le côté escroc du personnage est quand même très poussé, et ne parlons pas de la cruauté qui se dégage de ces aventures. L'épilogue, sans doute apocryphe, est un petit ajout qui semble nous désigner sans détour la dureté du personnage. Roman de Renart, pour les enfants ? Thierry Martin et Jean-Marc Mathis semblent nous poser la question.
Cet album comprend les épisodes suivants :
- Renart et les anguilles
- La pêche à la queue
- le partage de l'andouille
- Les jambons d'Ysengrin
- Primault et le lardier du vilain
- Renart et Primault à la foire
- Epilogue
L'adaptation est très réussie, vivante, moderne tout en étant respectueuse de l'oeuvre originale. Ce qui me surprend à cette lecture, c'est son aspect amoral et violent. Quand j'étais en CP CE1, on nous faisait lire quelques épisodes de ces aventures en classe, c'était au début des années 70. Je me souviens quand même que “La pêche à la queue” m'avait marqué, avec la queue d'Ysengrin qui se faisait tranchée à la machette ! C'était dans la version de 1960 éditée au Père Castor, écrite par Paul Faucher et illustrée par Beuville.
Le côté escroc du personnage est quand même très poussé, et ne parlons pas de la cruauté qui se dégage de ces aventures. L'épilogue, sans doute apocryphe, est un petit ajout qui semble nous désigner sans détour la dureté du personnage. Roman de Renart, pour les enfants ? Thierry Martin et Jean-Marc Mathis semblent nous poser la question.
