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Critique de Kukba65


A Obidos, très belle bourgade médiévale au centre du Portugal, se trouve une extraordinaire bouquinerie. Une grande pièce, sans doute une ancienne grange, est tapissée de livres, du sol jusqu'au plafond à 4 ou 5 mètres de haut. Il faut une échelle mais pas le vertige, pour s'y retrouver parmi ces milliers de livres. Ce libraire offre au visiteur des livres en Portugais bien évidemment, mais également un impressionnant choix de livres en Allemand, en Anglais, plus rares, en Néerlandais mais aussi en Français.

J'y découvris ce roman japonais, un policier, genre dont je me limite à un exemplaire par an. Je n'avais jamais entendu parler de ce romancier prolixe que son éditeur (10/18) compare à Simenon.

L'éditeur dit juste. Matsumoto écrivait comme Simenon : des personnages simples, humbles, des scènes de la vie courante, des atmosphères que l'on saisit et comprend aussitôt.

Ce roman est simple, l'intrigue va droit au but mais est détaillée, sans tomber dans les bavardages des auteurs de policiers ou de thrillers contemporains, qui suivent les memes recettes des écoles d'écriture.

Cerise sur le gateau, Matsumoto aime le train et nous fait découvrir son fascinant japon par ce mode précieux de déplacement, celui qui permet le mieux la lecture.

Mais au delà de la lecture, captivante, de l'intrigue, ce roman nous offre à découvrir le bouleversement sociologique que représenta l'occupation américaine après l'effondrement de l'empire nippon en 1945, et singulièrement dans les rapports hommes - femmes. Pour le grand bonheur de l'émancipation des femmes.

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