Citations sur La Trilogie Fire After Dark, tome 2 : L'étreinte des se.. (7)
Enfin, haletants , la peau moite, nous atteignons un même orgasme et crions notre jouissance dans un même souffle.
- Je t'aime, Beth murmure Dominic alors que nous sommes sur le point de nous endormir, blottis l'un contre l'autre.
- Moi aussi, je t'aime.
Aucun doute possible : c'est ça, le bonheur.
- Tu vois ? crie Dominic pour que je l'entende malgré la musique. Je n'intéresse pas Anna - elle a une autre proie en ligne de mire.
- C'est Andrei, qu'elle veut ? J'avais bien remarqué qu'elle flirtait ouvertement avec lui et je me demandais s'ils étaient ensemble.
- Plus ou moins. C'est une de ces relations très libres et donc difficiles à définir. Une femme magnifique et un homme très puissant, tous deux célibataires, qui travaillent en étroite collaboration... Bref, ils couchent ensemble de temps en temps. Je ne sais pas si Anna désire plus ou si ça lui suffit.
- Et Andrei ? Qu'est-ce qu'il veut, lui ? demandé-je en repensant à ce qu'il m'a dit au restaurant, il y a semble-t-il un siècle de cela.
- Ça..., répond Dominic en haussant les épaules. Je me demande sil y a assez de place dans son cœur pour quelqu'un d'autre que lui-même. Je ne l'ai encore jamais vu aimer une femme plus que sa propre personne.
-- Quand je te vois comme ça - quand je vois ton petit corps sublime tout excité pour le mien--, j'éprouve le besoin de t'entraîner vers de nouveaux plaisirs, de contrôler ta jouissance.
--Ça te rend heureux ?
Je referme la paume sur son sexe et en taquine le gland avec mon pouce. De l'autre main, je caresse son torse large et viril. Tout en moi réagit à la puissance masculine de ce corps magnifique. Face à lui, je me sens infiniment désirable et j'adore ça.
Soudain il me saisit les poignets et m'immobilise tout en me regardant droit dans les yeux.
-- Ça me rend très heureux. Ça m'excite terriblement quand tu t'offres à moi, tu le sais. Rien ne me comble autant que de te voir soumettre ta volonté à la mienne et te plier à mes désirs.
Puis il m'embrasse longuement,passionnément,avec une tendresse inouie. Oh, ces baisers ! Ces baisers si doux et pourtant si riches de promesses !
-- Je t'aime, Beth, murmure Dominic alors que nous sommes sur le point de nous endormir, blottis l'un contre l'autre.
-- Moi aussi, je t'aime.
Aucun doute possible : c'est ça, le bonheur.
Chaque matin, je me réveille avec le même mot en tête. Un seul et unique mot. Dominic. Chose étrange : c’est parfois une affirmation sereine, comme une sorte de mantra, l’expression de ma foi toujours renouvelée. Parfois, c’est une question – Dominic ? –, comme si j’espérais entendre sa voix faire écho à mes pensées et m’assurer que tout va bien, qu’il ne m’a pas oubliée – qu’il m’appartient toujours. D’autres fois encore, c’est un cri, un appel éperdu lancé dans la nuit au moment où celle-ci laisse place au jour. J’ai beau tendre l’oreille, je ne perçois jamais la moindre réponse. Je suis parfois tentée de céder au désespoir et de le croire perdu à jamais, pourtant je sais qu’il me reviendra. Mais quand ?
Je ressens une soudaine tristesse à constater que, sans encouragements, les rêves s'étiolent.