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Critique de pupucing
Jacky Mauchrétien, dit l'Ours un peu le roi de sa petite ville perdue en Normandie, une entreprise florissante, l'épicerie tenue par sa mère, une boîte de nuit mais surtout des activités fort lucratives mais fort illégales: détournement de fonds, trafic de drogue, proxénétisme, pédophilie sans oublier inceste sur la personne de son unique fille Kimy, qu'il a foutu au tapin également après l'avoir violée avec l'aide de son frère Dany et toute sa clique qui gravite autour de son business ...
Mais Kimy a 18 ans maintenant, elle n'en peut plus de cette vie, elle veut faire payer son père et toute sa bande de pervers dégénérés, Kimy a plus d'une corde à son arc, elle a souffert mais fermé sa gueule pour mieux faire éclaté sa haine et sa rancoeur ...
Autant le dire tout de suite, j'ai bien failli abandonner ce roman de Mattias Köping II dès les premières pages !!
Je ne me considère pas comme une petite nature, j'ai déjà lu du glauque, du très glauque même mais là, c'est à la limite du supportable !
C'est cul, c'est cru, extrêmement cru, limite t'as les yeux qui saignent à la lecture de certains faits, une envie de gerber et foutre ce livre aux ordures, je n'exagérè pas, Mattias nous a offert une sacrée entrée en matière avec e livre, et pourtant, je suis loin d'être prude et chaste que ce soit dans mes propos ou mes lectures, mais le cru-cul-violence gratuite j'avoue que j'ai du mal, mais, il y a un grand MAIS, tout ça n'est pas gratuit, ce n'est pas juste pour dire, enfin j'imagine, "moi je suis un auteur qui n'a pas froid aux yeux", car pour pondre un truc pareil, il en faut une sacrée paire de couilles !! L'auteur, au milieu de cette noirceur, de cette descente dans les tréfonds les plus bas et primaires de l'espèce humaine, a su instillé un reste de confiance dans le genre humain en la personne de Kimy, cette jeune fille n'ayant jamais connu sa mère, qui en guise de cadeau d'anniversaire s'est vu offrir le rôle principal d'une tournante orchestrée par son père, son oncle et leur clique !! Kimy, qui deale, qui picole et se défonce, kimy qui se prostitue pour le compte de son cher papa, Kimy qui a la chance d'avoir grandi et ne plus être intéressante pour cette bande de dépravés pédophiles, Kimy qui va faire la rencontre de Henri, prof de collège au parcours presque aussi cabossé que le sien, Henri qui carbure au Tranxène, qui n'a comme bouée de sauvetage que ses livres et ses deux ânes.
C'est grâce à ces deux personnages, ces deux rescapés que j'ai eu envie de poursuivre ma lecture et bien m'en a pris, "Les démoniaques" n'est pas une ode au gore gratuit, c'est plus que ça, c'est un roman d'une très grande intelligence, une histoire de vengeance qui prend aux tripes, les pages se tournent sous vos yeux, vous assistez impuissants aux horreurs commises, n'avez qu'une envie, faire souffrir ces rebuts de l'humanité, les faire payer au plus profond de leur chair, détruire tout ce qui les entoure, aider Kimy et Henri, les deux seuls touches de couleur dans toute cette noirceur.
Un roman qui ne laisse pas indifférent, qui ne laisse pas indemne, un roman, qui touche, qui fait mal, très mal, qui donne la gerbe, qui fait pleurer, qui fout en rogne, un roman haletant dont même les derniers mots, même s'ils ne sont pas surprenants, vous laisse le souffle court, comme si vous étiez en apnée tout au long de votre lecture.
Un immense bravo et merci à Mattias pour toute cette souffrance ;p
Mais Kimy a 18 ans maintenant, elle n'en peut plus de cette vie, elle veut faire payer son père et toute sa bande de pervers dégénérés, Kimy a plus d'une corde à son arc, elle a souffert mais fermé sa gueule pour mieux faire éclaté sa haine et sa rancoeur ...
Autant le dire tout de suite, j'ai bien failli abandonner ce roman de Mattias Köping II dès les premières pages !!
Je ne me considère pas comme une petite nature, j'ai déjà lu du glauque, du très glauque même mais là, c'est à la limite du supportable !
C'est cul, c'est cru, extrêmement cru, limite t'as les yeux qui saignent à la lecture de certains faits, une envie de gerber et foutre ce livre aux ordures, je n'exagérè pas, Mattias nous a offert une sacrée entrée en matière avec e livre, et pourtant, je suis loin d'être prude et chaste que ce soit dans mes propos ou mes lectures, mais le cru-cul-violence gratuite j'avoue que j'ai du mal, mais, il y a un grand MAIS, tout ça n'est pas gratuit, ce n'est pas juste pour dire, enfin j'imagine, "moi je suis un auteur qui n'a pas froid aux yeux", car pour pondre un truc pareil, il en faut une sacrée paire de couilles !! L'auteur, au milieu de cette noirceur, de cette descente dans les tréfonds les plus bas et primaires de l'espèce humaine, a su instillé un reste de confiance dans le genre humain en la personne de Kimy, cette jeune fille n'ayant jamais connu sa mère, qui en guise de cadeau d'anniversaire s'est vu offrir le rôle principal d'une tournante orchestrée par son père, son oncle et leur clique !! Kimy, qui deale, qui picole et se défonce, kimy qui se prostitue pour le compte de son cher papa, Kimy qui a la chance d'avoir grandi et ne plus être intéressante pour cette bande de dépravés pédophiles, Kimy qui va faire la rencontre de Henri, prof de collège au parcours presque aussi cabossé que le sien, Henri qui carbure au Tranxène, qui n'a comme bouée de sauvetage que ses livres et ses deux ânes.
C'est grâce à ces deux personnages, ces deux rescapés que j'ai eu envie de poursuivre ma lecture et bien m'en a pris, "Les démoniaques" n'est pas une ode au gore gratuit, c'est plus que ça, c'est un roman d'une très grande intelligence, une histoire de vengeance qui prend aux tripes, les pages se tournent sous vos yeux, vous assistez impuissants aux horreurs commises, n'avez qu'une envie, faire souffrir ces rebuts de l'humanité, les faire payer au plus profond de leur chair, détruire tout ce qui les entoure, aider Kimy et Henri, les deux seuls touches de couleur dans toute cette noirceur.
Un roman qui ne laisse pas indifférent, qui ne laisse pas indemne, un roman, qui touche, qui fait mal, très mal, qui donne la gerbe, qui fait pleurer, qui fout en rogne, un roman haletant dont même les derniers mots, même s'ils ne sont pas surprenants, vous laisse le souffle court, comme si vous étiez en apnée tout au long de votre lecture.
Un immense bravo et merci à Mattias pour toute cette souffrance ;p
