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Citations sur Je t'écris du Gévaudan , ma Lozère (4)

La Margeride : « C’est mon pays rude, sauvage, ample et serein. Avec ses vallons blanchis pas les narcisses quand vient le mois de Juin, ses ruisseaux qui glougloutent en mille ramifications, ses genêts flamboyants au milieu des éboulis rocheux, ses épaisses forêts d’épicéas trouées de tourbières spongieuses et souples sous le pas, ses vastes herbages que balaie la « Traverse » et sur lesquels court la neige quand arrive Novembre. »
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L'Aigoual : « Tout petit j’entendais la tante me dire : "Regarde l’Aigle Oual" ! Je regardais dans la direction de son doigt; parfois je le voyais l’Aigle Oual dansant dans le ciel cette danse circulaire qu’imitent les indiens, et lorsqu’il plongeait derrière l’Eschino d’Ase, mon coeur bondissait. Est-il heureux, l’Aigle Oual, maître du ciel, des Montagnes Rocheuses et des plaines. C’est que nous étions abreuvés d’histoires d’aigles tout autant que d’histoires de loups. Mais moi, je dansais avec les Aigles. (…)
Quelle tristesse lorsque j’ai compris que l’Aigoual n’était pas cet Aigle Oual, cette tache de liberté volant dans le ciel, mais cet amas de pierres barrant l’horizon. »
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La Margeride : « C’est mon pays rude, sauvage, ample et serein. Avec ses vallons blanchis pas les narcisses quand vient le mois de Juin, ses ruisseaux qui glougloutent en mille ramifications, ses genêts flamboyants au milieu des éboulis rocheux, ses épaisses forêts d’épicéas trouées de tourbières spongieuses et souples sous le pas, ses vastes herbages que balaie la « Traverse » et sur lesquels court la neige quand arrive Novembre. »
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Le Causse Méjean : Ce qui me fascinait aussi c'était le paysage. Une immense steppe ondulée, grise en hiver, soyeuse, plus que verte au printemps, surmontée de croupes chauves. A l'assaut de ces versants doux, des murs, des murailles délimitaient d'immenses rectangles. J'y voyais volontiers d'anciennes fortifications, des enclos préhistoriques. Les chazelles, les capitelles couvertes de pierres m'attiraient : à l'intérieur de ces cabanes, un banc de pierre permettait de s'asseoir, un trou dans la couverture laissait échapper la fumée d'un feu dont on voyait les brandons éteints au sol dans un foyer sommaire. Je croyais dur comme fer que tout cela était préhistorique jusqu'au jour où, gardant les moutons avec l'oncle Sully, un violent orage nous attaqua et, réfugiés dans une de ces bories ("construite par le grand-père de sa femme") l'oncle avec son briquet en amadou alluma "un petit feu pour se sécher" avec un fagot qu'il prenait soin de renouveler après usage. Sa capitelle lui servait aussi à se mettre à l'ombre car elle était bien fraîche en été grâce au frêne qui la protégeait.
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