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Critique de Chezaude


William Somerset Maugham est un écrivain britannique né en 1874.

The moon and sixpence est un roman assez caricatural de ce que pourrait être l'état d'esprit d'un génie de la peinture.
Charles Strickland est un agent de change qui abandonne tout, son travail, sa femme et ses enfants, pour devenir peintre.
L'auteur nous décrit avec panache cette rupture radicale de vie pour devenir un artiste, une renonciation totale et un détachement total envers les êtres humains.

D'une écriture très agréable, le lecteur se prend au jeu de découvrir, à travers le regard d'un personnage témoin, le peintre et aimerait plus que tout voir ses oeuvres même si d'un autre côté nous ne pouvons pas nous empêcher d'éprouver du ressentiment envers lui, tant il méprise tout le monde y compris ceux qui l'aident. L'auteur est très habile pour nous faire ressentir à quel point le peintre est torturé et la misère dans laquelle il vit. Il ne vit plus que pour sa passion. L'homme n'existe plus, seule la passion demeure.

Le seul regret que j'ai concerne le fait que l'auteur s'inspire de la vie de Paul Gaughin mais qu'il ne fait que s'en inspirer. Il est difficile de cerner ce qui relève de la vraie vie du célèbre peintre et ce qui n'en relève pas ce qui génère par ma part une petite frustration. Je me suis penchée sur la biographie du peintre juste après la lecture du livre.
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