Jeanne, elle est douce, sage, résignée. J'aurais voulu la prendre dans mes bras, lui murmurer un peu de tendresse et de réconfort et rouer de coups Tolbiac, Julien ou Rosalie.
Seulement, je n'avais que 12 ans et je devinais qu'en ce temps là, les révoltes s'étouffaient, se taisaient et que l'on essuyait avec dignité les infamies à l'encontre de son genre (j'aurais aimé que Jeanne se fasse amie avec Emma)
Tout (ou presque) est morne dans la vie de Jeanne, et le récit de ses solitudes m'a fait vibrer toute entière.
Commenter  J’apprécie         161