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Critique de vdujardin


Je ne vais pas donner un avis littéraire sur un grand classique... de même que ce résumé n'est pas celui que vous trouverez dans les livres de français. Je ne me souvenais absolument pas d'un personnage secondaire, la tante Lison, pourtant si important, cette vieille fille qui devient invisible à la famille, toujours là pour aider mais qui n'est jamais remerciée.

Plusieurs réflexions me sont venues à l'esprit... Et tout d'abord, je ne vois pas comment j'ai pu comprendre certains passages en classe de première. Dès le premier chapitre, il y a une allusion aux chansons populaires de Pierre-Jean Béranger. Je ne pense pas qu'à l'époque, cette petite phrase et ses conséquences nous aient été expliquées. Béranger, je l'ai découvert en classe de prépa Chartes, deux ans plus tard... d'un point de vue de son rôle historique, mais aussi de quelques textes, que voulez-vous, nous étions dans une classe pleine de royalistes et d'intégristes catholiques, et notre professeur d'histoire contemporaine se faisait un plaisir de lire des passages anticléricaux... Vous pouvez découvrir ses chansons à la bibliothèque nationale / Gallica.

Quelques pages plus loin, la description de la chambre à coucher me laisse perplexe... Si je me la représente parfaitement maintenant, je me demande bien comment j'ai pu l'imaginer à l'époque... Ou bien nous n'étudiions que l'aspect littéraire des descriptions ? Non, je sais que l'on nous a aussi parler de la condition de la femme au 19e siècle, de la petite noblesse sous la Restauration, etc. Mais Une vie pourrait aussi s'étudier en histoire des arts, serait-ce que pour ce court passage :

" Tout le reste du mobilier unissait les styles les plus divers. C'étaient ces meubles que chaque génération laisse dans la famille et qui font des anciennes maisons des sortes de musées où tout se mêle. Une commode Louis XIV superbe, cuirassée de cuivres éclatants, était flanquée de deux fauteuils Louis XV encore vêtus de leur soie à bouquets. Un secrétaire en bois de rose faisait face à la cheminée qui présentait, sous un globe rond, une pendule de l'Empire ".



Elle pourrait aussi se voir du point de vue du voyage, par le voyage de noce en Corse, arrivée par les Sanguinaires, bref séjour à Ajaccio, départ pour Cargèse, la cité grecque, puis Piana et les Calanche, découverte d'un aigle pêcheur, puis séjour dans une famille où sévit la vendetta.

Il y a plein de façon de relire ce livre, cette fois, j'y ai pris beaucoup de plaisir...

Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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